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"Il doit être un justiciable comme les autres" : le député LR Daniel Fasquelle réagit au renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel

L'invité franceinfo soir Jean-Jérôme Bertolus et Gilles Bornstein Du lundi au vendredi à 18h32

Le député du Pas-de-Calais attend "sereinement" le procès de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel dans l'affaire dite des "écoutes".

franceinfo

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Publié le 19/06/2019 23:22 Mis à jour le 19/06/2019 23:23

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Daniel Fasquelle, député LR du Pas-de-Calais, invité de franceinfo (FRANCEINFO)

Pour la première fois sous la Vème République, un ancien président sera jugé pour corruption. La justice a définitivement validé le renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel dans l'affaire dite des "écoutes".

"Il faut qu'il soit un justiciable comme les autres", affirme mercredi 19 juin sur franceinfo Daniel Fasquelle, trésorier national de LR et député du Pas-de-Calais. "Ce n'est pas parce qu'on a été président de la République qu'on est au-dessus des lois. On doit être ni moins bien, ni mieux traité que n'importe quel justiciable."

Pour Daniel Fasquelle, Nicolas Sarkozy a "sauvé le pays"

Ce proche de l'ancien président appelle toutefois à respecter la présomption d'innocence de Nicolas Sarkozy : "Laissons la justice faire son travail. Pour le moment, nous ne savons rien de ce dossier. Ce sont les juges qui ont tous les éléments en mains." Daniel Fasquelle dit faire confiance à la justice : "J'attends sereinement qu'elle se prononce."

Pour le député du Pas-de-Calais, Nicolas Sarkozy reste une référence pour les adhérents du parti Les Républicains, mais également pour les Français : "Il a sauvé le pays et l'épargne des Français et des Européens en prenant des décisions extrêmement courageuses. Si Nicolas Sarkozy n'avait pas fait la réforme des retraites en repoussant l'âge du départ à 62 ans, aujourd'hui on serait incapable de payer la retraite des Français."

Fidèle à Nicolas Sarkozy, Daniel Fasquelle regrette l'ancien chef de l'État : "Ce que j'apprécie par-dessus tout, c'est sa vision géopolitique, sa hauteur de vue. Très franchement aujourd'hui, on manque de hauteur de vue dans la vie politique."