Cet article date de plus de six ans.

"Gilets jaunes" : "Il faut faire preuve de responsabilité avant de penser à l'acte V", estime Gabriel Attal

L'invité franceinfo soir Jean-Jérôme Bertolus et Gilles Bornstein Du lundi au vendredi à 18h32

Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse a réagi sur franceinfo à la prochaine mobilisation des "gilets jaunes", prévue samedi 15 décembre.

franceinfo

Radio France

Publié le 13/12/2018 21:44 Mis à jour le 13/12/2018 23:39

Temps de lecture : 1min

Gabriel Attal, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, invité du 19h30 politique sur franceinfo le 13 décembre 2018. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE) — Gabriel Attal, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, invité du 19h30 politique sur franceinfo le 13 décembre 2018. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Des porte-paroles des "gilets jaunes" ont appelé à une nouvelle mobilisation samedi 15 décembre, malgré l'appel au calme lancé par certains. "Il faut faire acte de responsabilité avant de penser à l'acte V", a réagi jeudi 13 décembre sur franceinfo Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse.

Principe de responsabilité

"J'ai entendu des 'gilets jaunes' et notamment des personnes à l'origine du mouvement dire qu'il fallait savoir arrêter ce mouvement qui a donné lieu à des violences, à des blocages, qui a des impacts sur notre économie", a expliqué Gabriel Attal. Il a insisté sur le fait qu'on "a le droit de manifester, le droit d'avoir des idées." Mais regrette "que les manifestations à Paris ont donné lieu à des violences, c'est inacceptable."

Certains ministres estiment qu'il faut un principe de responsabilité à la suite de la fusillade de Strasbourg. "La responsabilité, elle est liée au fait qu'il y ait une réponse politique à cette mobilisation. Il y a eu des réponses fortes de la part du président de la République. À partir du moment où il y a une réponse politique aux questions qui ont été portées, la responsabilité, c'est de passer à une autre étape, celle du dialogue", a expliqué Gabriel Attal.