Audition de François Bayrou sur Bétharram : Marc Fesneau dénonce un "tribunal de nature stalinienne"

L'invité franceinfo soir Agathe Lambret Du lundi au vendredi à 18h32

Selon le président du groupe Modem à l'Assemblée nationale, le co-rapporteur de la commission d'enquête parlementaire, le député LFI Paul Vannier, a "tenté de 'se faire' Bayrou".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Marc Fesneau, président du groupe Modem à l'Assemblée nationale, invité franceinfo soir, le 15 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)
Marc Fesneau, président du groupe Modem à l'Assemblée nationale, invité franceinfo soir, le 15 mai 2025. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Au lendemain de l'audition de François Bayrou par la commission d'enquête parlementaire sur les accusations de violences physiques et sexuelles au sein de l'institution Notre-Dame de Bétharram, Marc Fesneau dénonce un "tribunal de nature stalinienne". Invité de franceinfo soir, jeudi 15 mai, le président du groupe Modem à l'Assemblée nationale, a déploré l'attitude du co-rapporteur insoumis Paul Vannier qui, selon ses dires, a "tenté de 'se faire' Bayrou".

À lire aussi

"L'objectif c'était de mettre en défaut le Premier ministre, estime Marc Fesneau, comme s'il était le coupable, l'agresseur et celui qui avait couvert" les violences et agressions sexuelles dénoncées par 200 anciens élèves. Au terme des cinq heures d'audition, le député Modem du Loir-et-Cher fustige le "poison du doute" sur le degré d'implication du Premier ministre.

"Hier, j'ai pensé aux victimes parce que, jamais, les victimes n'ont dit que François Bayrou était coupable de quoi que ce soit", affirme Marc Fesneau. Le co-rapporteur Paul Vannier estime, lui, que "François Bayrou a menti" lors d'une précédente audition, le 11 février dernier à l'Assemblée nationale, sur son niveau de connaissance des violences physiques et sexuelles rapportées par d'anciens élèves de Bétharram.

les mots-clés associés à cet article

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.