Vidéo Bitcoin, Dogecoin et autres monnaies virtuelles : "Envoyé spécial" décrypte la crypto avec un pionnier du secteur

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Article rédigé par France 2
France Télévisions

Certains y voient une révolution financière, d’autres une bulle prête à éclater... un Français sur dix en possède déjà. Comment s'y retrouver dans l'univers énigmatique des cryptomonnaies ? "Envoyé spécial" a interrogé l'un des pionniers du domaine : l'influenceur et entrepreneur Owen Simonin, alias Hasheur sur les réseaux sociaux.

Ethereum, Solana, Dogecoin (la préférée d'Elon Musk)… et la plus connue, le fameux Bitcoin. La valorisation de cette dernière cryptomonnaie a récemment dépassé les 100 000 dollars (+120% de progression en 2024, et +50% pour Ethereum). Les monnaies virtuelles et leurs promesses de richesse font fantasmer... Même Donald Trump a lancé son propre token juste avant son investiture. Une cryptomonnaie sans utilité concrète, comme ces autres "meme coins" (basés sur des mèmes internet) que sont le Pepe (représenté par une grenouille de cartoon) ou le Shiba Inu (à l'image du chien du même nom).

Aujourd'hui, un Français sur dix possède des actifs numériques. La "crypto-mania" a envahi l'Hexagone via les réseaux sociaux, où une centaine d'influenceurs prêchent la bonne parole à leurs abonnés. Le plus suivi d'entre eux, c'est Hasheur, 27 ans et plus de 750 000 abonnés sur YouTube. Dans ses vidéos, il vulgarise l'univers de la blockchain (l'infrastructure, publique, d'un réseau de cryptomonnaie, Bitcoin ou autre).

Owen Simonin, de son vrai nom, avait 20 ans quand il a découvert la bible du Bitcoin, alias le "White Paper" ou "livre blanc" : neuf pages rédigées par un certain Satoshi Nakamoto (un pseudo) qui posent le fonctionnement du protocole informatique du réseau. Le jeune virtuose de l'informatique et fan de jeux vidéo voit alors une innovation majeure dans "le fait qu'il y ait une monnaie sécurisée qui permet de réaliser des échanges 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, week-ends et jours fériés, et sans intermédiaire de confiance".

Millionnaire grâce aux cryptomonnaies ?

Associé à Thibaut Boutrou, Owen Simonin a par la suite lancé Meria, une plateforme d'investissement dans les cryptomonnaies. Sur leur site, on peut acheter, revendre 50 cryptos différentes. Avec leur équipe, ils gèrent 300 millions d'euros d'actifs numériques depuis la salle où ils ont reçu les journalistes d'"Envoyé spécial". Dans un angle de l'open space, un écran affiche le cours des différentes cryptomonnaies et annonce la couleur de la journée : "Plus il est vert, plus elle sera souriante ; plus il est rouge, plus on va pleurer." Le jour du tournage est un bon jour pour le Bitcoin. En progression, il domine le marché.

Aujourd'hui, 120 000 personnes utilisent leur plateforme. Avec l'espoir de parier sur la bonne crypto… et, pourquoi pas, de devenir riche. Les patrons de Meria, eux, ne parlent jamais de leur fortune. Depuis qu'Owen Simonin a été victime d'une tentative de braquage chez lui, il "ne donne plus trop d'infos". Son agresseur avait réussi à trouver son adresse personnelle, et le jeune patron en a été quitte pour une bonne frayeur. En janvier 2025, David Balland, un autre entrepreneur du secteur, a eu moins de chance : il a été enlevé et mutilé par des ravisseurs qui exigeaient une rançon en cryptomonnaie.

Extrait de "Faut-il avoir peur des cryptomonnaies ?", un reportage à voir dans "Envoyé spécial" le 22 mai 2025.

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