: Vidéo "Complément d'enquête" a accompagné un candidat à son entretien de naturalisation
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Pour devenir français par naturalisation, c'est un peu le parcours du combattant. Au cœur du dispositif, un entretien destiné à vérifier la connaissance de la France, et surtout l'adhésion à son mode de vie. "Complément d'enquête" a suivi un candidat.
Pour Soufiane, c'est le jour J. Le jeune homme s'apprête à passer son oral de naturalisation. Il a pris une journée de congé et s'est levé aux aurores. Au café, il potasse une dernière fois le Livret du citoyen fourni par le ministère de l'Intérieur.
Si ce technicien de maintenance marocain a décidé de devenir français, c'est pour pouvoir voter ici. Un grand jour qu'il attend depuis quatre ans. Et qu'il ne faut pas rater... Comment se sent-il ? "Zen !"
Une équipe de "Complément d'enquête" l'accompagne à son examen. Avant toute chose, vérification des papiers – titre de séjour, bulletins de salaire, factures EDF... – qui devront prouver cinq ans de résidence en France. Ensuite, l'entretien commence comme un quiz ("Citez cinq villes principales en France" ; "La représentatrice symbolique de la France ?") puis s'oriente vers des questions plus intimes. "Au niveau de la maison, les tâches quotidiennes, elles sont partagées ?" "Partagées... à 65% pour Madame", répond le candidat.
Adhésion requise aux valeurs de la République
Egalité homme-femme, laïcité, citoyenneté... autant de notions sur lesquelles Soufiane est à l'aise. L'examinatrice est très satisfaite : elle n'a pas eu à repêcher son candidat. Mais ce n'est pas toujours le cas... Dans ce dossier que le sous-préfet montre à Rola Tarsissi, cet autre aspirant a répondu un peu trop souvent "Ne sait pas" (à "démocratie" ou "devise de la France") et intitulé "Saint-Denis" l'hymne national... Aïe. Le candidat retoqué aura tout de même deux ans pour réviser les valeurs de la République.
En moyenne, un tiers des demandes de naturalisation sont rejetées chaque année. Soufiane, lui, a bon espoir. Mais il attendra encore un an avant de recevoir la réponse, le temps que l'administration épluche son dossier.
Sur Twitter, cet internaute a une jolie formule :
La France, c'est les candidat(e)s à la naturalisation qui en parlent le mieux. #cdenquete
— Pascal R ✒ @ (@PTwicard) February 4, 2016
Extrait de "Enfants de la patrie", un reportage diffusé dans "Complément d'enquête. France : je t'aime, moi non plus !" le 4 février 2016.
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