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"13h15 le dimanche". I > Frania, mémoire vivante des camps / II > Du cœur au ventre

Publié le 24/06/2018 13:40 Mis à jour le 01/07/2018 18:15

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13h15

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I > Frania Eisenbach Haverland est née en Pologne il y a quatre-vingt-douze ans. Rescapée de la Shoa, elle n’a jamais voulu revoir son pays natal. Pour sa petite-fille, elle a accepté de faire le voyage… II > Il y a près d’un demi-siècle, une jeune fille de dix-sept ans, Marie-Claire, était jugée au tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Pour avoir avorté ! L'histoire d'un combat pour le droit des femmes à disposer de leur corps.

I > Frania, mémoire vivante des camps

Frania Eisenbach Haverland est née en Pologne il y a quatre-vingt-douze ans. Après avoir survécu à l’enfer des camps nazis, elle est arrivée en France en 1945.

Depuis, elle n’a jamais voulu revoir son pays natal, où les soixante personnes qui composaient sa famille ont été assassinées. Pourtant, en mai dernier…

Un intense voyage dans le temps

Eléonore demande à sa grand-mère de se rendre avec elle en Pologne. La petite-fille veut comprendre son histoire. Alors, Frania accepte cette épreuve.

Pour le magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15), Meriem Lay, Henri Desaunay et Smaïn Belhadj ont suivi ce voyage dans le temps, d’une intense émotion.

II > Du cœur au ventre

Il y a près d’un demi-siècle, une jeune fille de dix-sept ans, Marie-Claire, était jugée au tribunal de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Pour avoir avorté !

C’était en 1972, dans une France où l’avortement était encore interdit. Les femmes avortaient quand même : à l’étranger, dans la clandestinité, et souvent au péril de leur vie.

Aujourd’hui, les femmes ont le choix

Des femmes et des hommes, au sortir des événements du mois de mai 1968, vont s'engager pour briser la loi du silence et obtenir une loi qui autorise l'interruption volontaire de grossesse.

Alice Gauvin, Guillaume Beaufils et Myriam Semerjian racontent l'histoire de ce combat. "Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement", dira Simone Veil à la tribune de l'Assemblée nationale en 1974. Aujourd’hui, elles ont le choix.