Vote de confiance : le compte à rebours est lancé

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Article rédigé par franceinfo - Édité par l'agence 6Médias
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Dernière ligne droite pour la Premier ministre, qui va engager la responsabilité de son gouvernement, lundi 8 septembre. Toute cette semaine, il va consulter les différents partis, même si son destin semble déjà scellé.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Dans une semaine, jour pour jour, François Bayrou se tiendra à la tribune de l'Assemblée nationale, face aux députés, pour tenter d'obtenir leur confiance. Mais le défi semble de plus en plus difficile à relever. François Bayrou consulte alors les partis politiques, mais ce lundi 1er septembre, il n'a pas réussi à convaincre Fabien Roussel : "Nous ne voterons pas la confiance, mais surtout nous demandons une autre politique. Et nous espérons que le message ira jusqu'aux oreilles du président de la République."

L'après-Bayrou se préparerait-il avant l'heure ? Sans doute, à écouter certains de ses soutiens. Le point de non-retour qui aurait scellé le sort du Premier ministre : la suppression de deux jours fériés. "Ça a trop braqué et il faut abandonner cette idée de mesure. Les Français qui travaillent, ils font un effort et ils ont besoin de savoir que cet effort est partagé", a jugé la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet.

Le PS et le RN se placent

À droite, même s'il ne vote pas, Xavier Bertrand appelle Les Républicains à refuser la confiance à François Bayrou. "Dire 'vous continuez comme ça et vous appliquez ce plan', c'est tout simplement avoir une attitude irresponsable." Alors, des prétendants émergent pour succéder à François Bayrou. Le socialiste Olivier Faure s'est clairement positionné, tout comme Jordan Bardella. Le RN se dit prêt à gouverner : "Nous sommes face à cette situation, prêts, tous les uns et les autres, à repartir à la bataille législative qui précède, nous le savons tous, la bataille présidentielle", a évoqué Marine Le Pen.

Gérald Darmanin soutient le Premier ministre, mais fait entendre sa petite musique. Il en appelle au rassemblement des Français : "Tout le monde doit faire des efforts : les élus, sans doute, les gens comptent l'argent, bien sûr, les entreprises. Au travailler plus, je préfère désormais le travailler tous." Toute la semaine, François Bayrou continuera de recevoir les responsables politiques. Demain, le RN et les LR se déplaceront à Matignon. Jeudi, ce sera au tour des Socialistes.

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