Tempête Benjamin : du nord au sud, les habitants se préparent

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Article rédigé par franceinfo - C. Vérove, C. Blondiaux, V. Thibier, L. Haedrich, M. Hollender, Ici Régions, @RevelateursFTV - Édité par l'agence 6Medias
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Alors que la tempête Benjamin a fait rage mercredi 22 octobre, les habitants de Bretagne doivent encore s'adapter à ces conditions météorologiques dantesques.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Ciel menaçant ce soir. La houle se lève et les vents frôlent déjà les 100 km/h sur la pointe bretonne. La tempête Benjamin touche les côtes. À Etretat, pour affronter les 110 km/h de vent attendu et le risque de submersion, la ville se fortifie. Une famille est en première ligne.

"Quand les vagues passent par-dessus là et arrivent ici, ça va direct dans la cave. Et s'il y en a une ou deux, ça va. Si c'est 10, ce n'est pas très beau pour la maison. Il y a une inquiétude, là ?", a indiqué le père de famille.

Certainement. La tempête Benjamin menace la Manche et toute la façade atlantique. 18 départements sont en vigilance orange, comme la Gironde. Au Cap Ferret, des rafales à 130 km/h sont prévues. Les marins guettent l'arrivée des vents. Ce plaisancier préfère rentrer son bateau au port.

"Mieux vaut prévenir que guérir"

"Il vaut mieux prévenir que guérir, donc on ne sait pas trop pour demain, 130 km/h. Effectivement, oui, je mets à l'abri, oui", a-t-il rappelé.

Ranger les bateaux. Le mobilier, pour ne rien laisser à la force dévastatrice du vent. En Charente-Maritime aussi, les rafales dépasseront les 120 km/h. Ce soir, sur le port, les marins connaissent le danger.

"Le risque, c'est que le bateau se décroche, le risque ultime. Donc ça, vous imaginez bien que ça fait comme les autos tamponneuses. Et puis quand j'aurai fini, j'irai m'occuper du bateau des voisins", a raconté ce propriétaire de bateau.

En Charente-Maritime, les autorités recommandent déjà d'éviter tout déplacement non essentiel.

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