Nouvelle-Calédonie : un accord historique avec l’ajout d’une nationalité calédonienne

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Article rédigé par franceinfo - R. Asencio, S. de Misouard, J. Weyl, La Nouvelle-Calédonie 1ère, A. Bouville, G. Liaboeuf - Édité par l’agence 6médias
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Après dix jours de discussions à huis clos, un accord a été trouvé concernant l’avenir constitutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Est-ce une nouvelle ère qui s’ouvre, plus apaisée ? Les forces politiques calédoniennes ont placé dans cet accord les bases d’un nouvel État et d’une nationalité.

Après dix jours de négociations et une nuit de péripéties, la fumée blanche est apparue à 7 h ce matin. Le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, annonce la signature d’un accord historique, selon ses mots, entre l’État français et toutes les forces politiques de la Nouvelle-Calédonie. Treize pages pour définir une partie de l’avenir de ce territoire, situé à plus de 16 000 km de Paris, au cœur de violentes tensions ces dernières années. Cet accord acte notamment un État de la Nouvelle-Calédonie inscrit dans la Constitution et l’ajout, à la nationalité française, d’une nationalité calédonienne. Un pas vers plus d’autonomie, selon les experts.

La question du vote

"C’est un État différent de l’État français, mais un État dans lequel une partie des compétences sont exercées par un autre État, qui en l’occurrence serait la République française. Donc, dans ce cadre-là, va assurer la justice, la police, la sécurité, la défense", explique Benjamin Morel, maître de conférences en droit à Paris Panthéon-Assas. Parmi les autres points de l’accord, un sujet à l’origine des violentes émeutes meurtrières qui avaient éclaté sur l’île l’an dernier : la question du vote en Nouvelle-Calédonie.

Retrouvez l’intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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