Meurtre dans une mosquée du Gard : l'agresseur a agi par "envie obsessionnelle de tuer"

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Article rédigé par franceinfo - A. Schillier, Y. Kahn
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Plusieurs hommages ont été rendus à Aboubakar Cissé vendredi 2 mai, notamment à la mosquée de La-Grand-Combe. La famille du jeune malien de 22 ans, tué après une attaque au couteau, sera reçue lundi par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. Le parquet antiterroriste ne se saisira pas des faits, a déclaré vendredi soir la procureure de la République de Nîmes.

Le meurtrier présumé d’Aboubakar Cissé, Olivier H., aurait agi dans un contexte isolé, sans revendication idéologique ou lien avec une organisation. Le parquet national antiterroriste ne s’est ainsi pas saisi des faits connus, annonce faite au cours de la soirée du vendredi 2 mai par la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, à l’occasion d’une conférence de presse. "Les ressorts pour agir de l’agresseur sont très apparus comme profondément personnel, envie personnelle de tuer quelle que soit la cible ou fascination morbide", a présenté la procureur de Nîmes.

Le corps d'Aboubakar bientôt transféré au Mali

Le meurtrier présumé est actuellement incarcéré en Italie, en attente de son extradition vers la France, d’ici la fin de semaine prochaine. L’enquête va désormais se pencher sur les circonstances de son passage à l’acte. Un peu plus tôt dans l’après-midi, le cercueil d’Aboubakar Cissé, recouvert d’un tissu vert est accompagné par la foule, son corps doit prochainement être transféré au Mali, son pays d’origine. Il était décrit, de tous, comme "une personne dévouée" et n'avait, jusqu'à preuve du contraire, jamais eu de lien avec son agresseur.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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