Deepfakes : des collégiennes portent plainte

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Article rédigé par franceinfo - N. Perez, J. Teiller, T. Cléon, France 3 Normandie, A. Boulet
France Télévisions

Une douzaine de collégiennes ont été victimes d'un montage photo à caractère sexuel, qui a ensuite été diffusé sur Internet. Les parents ont porté plainte.

Une jeune fille de 18 ans et 11 collégiennes de Saint-Hilaire-du-Harcouët ont découvert leur visage sur des vidéos à caractère sexuel qui circulent sur les réseaux sociaux. Elles ont porté plainte contre ces "deepfakes", des vidéos truquées, où leurs photos sont détournées vers des sites pornographiques. "C'est totalement irresponsable, ça ne se fait pas", regrette un jeune homme.

Passible de deux ans de prison ferme

Ces dernières années, ce phénomène de deepfake a pris de l'ampleur. La plupart du temps, il vise des personnalités publiques mais aussi des jeunes femmes. Pour s'en protéger, il est préférable de limiter les publications. "[Il vaut] mieux éviter de publier des photos de famille, notamment quand il y a des mineurs", conseille Christophe Charrier, enseignant-chercheur en sécurité informatique. Créer et diffuser de fausses vidéos à caractère sexuel est passible de deux ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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