Cambriolage au Louvre : un butin d'une valeur "inestimable", mais cette marchandise est-elle vendable ?

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Article rédigé par franceinfo - C. Sinz, E. Cornet, S. Guillemot, I. Dupont, M. Loisel, @RevelateursFTV, D. Chevalier - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

Dimanche 19 octobre, un cambriolage spectaculaire a eu lieu au Louvre, des bijoux de l'impératrice Eugénie ou de la reine Marie-Amélie ont été dérobés.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Les télévisions du monde entier ont ouvert leur journal par cette nouvelle. Un cambriolage a eu lieu dans le très célèbre musée du Louvre à Paris. Et sur les réseaux sociaux, beaucoup de réactions consternées.

Dans ces vitrines se trouvaient certains des plus beaux joyaux de la couronne française. Les voleurs ont dérobé ce collier en émeraude et les boucles d'oreilles de l'impératrice Marie-Louise, le collier en saphir de la reine Marie-Amélie, et ces pièces confectionnées pour l'impératrice Eugénie. Ce diadème, serti de 212 perles et de plus de 1900 diamants, et ce grand nœud de corsage, tout en diamants.

Les voleurs ont laissé tomber la couronne de l'impératrice, en émeraude et diamants, retrouvée endommagée. Des pièces uniques, un trésor difficile à estimer.

"Ce sont des objets précieux pour l'histoire de France. Ils sont très chers et revêtent une valeur inestimable au niveau du symbole et de l'importance historique", a estimé Didier Rykner, fondateur et directeur de la Tribune de l'art.

Une marchandise invendable ?

Des joyaux inventoriés et très identifiés, des pièces exceptionnelles quasi invendables sur le marché très contrôlé des bijoux de luxe. Un commissaire-priseur d'une célèbre salle des ventes parisienne redoute le pire : "Le seul moyen d'écouler, de blanchir la pièce serait effectivement, ce qui est pour nous le cauchemar absolu, de dépecer les objets, de les desserrer, de retailler les diamants. Mais là, ça nécessite des complicités qui, à mon avis, vont hésiter à se mêler à cette opération".

La disparition de ces bijoux, symbole de l'excellence de la joaillerie française du XIXe siècle, serait une perte irréparable.

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