Cambriolage au Louvre : après les critiques sur la sécurité du musée, la présidente se défend
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Alors que le Louvre a été cambriolé dimanche 19 octobre, la présidente et la personne en charge du musée se sont défendues.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Devant le plus grand musée du monde, c'est le soulagement. Le Louvre a finalement rouvert ses portes, de quoi redonner le sourire à ce couple de touristes italiens qui avait dû annuler sa visite à cause du cambriolage.
"On attend depuis lundi pour pouvoir venir donc on est vraiment heureux et on espère pouvoir enfin profiter de notre visite", a-t-il raconté.
Une ouverture sous haute sécurité. Et pour les visiteurs, impossible d'accéder à la galerie d'Apollon, là où s'est déroulé le vol. Il est même interdit de filmer l'entrée de la salle.
Une salle interdite d'accès car les investigations se poursuivent. Et de son côté, le Louvre organise sa défense. Dans un enregistrement que nous nous sommes procuré, la direction du musée s'adresse à ses salariés et les félicite pour leur réaction lors du vol.
L''installation d'un commissariat de police au sein du musée ?
"Aussi bien les agents qui s'interviennent vis-à-vis du public que ceux qui sont allés courir après les braqueurs à l'extérieur et qui les ont mis en fuite, et qui nous ont fait appeler la police pour récupérer des éléments de preuve", a indiqué Dominique Buffin, en charge de la sécurité au Louvre.
Même défense aujourd'hui face au sénateur. Selon la présidente du Louvre, les alarmes ont fonctionné correctement. Elle reconnaît tout de même des faiblesses au niveau de la vidéosurveillance, notamment le manque de caméras à l'intérieur et à l'extérieur du musée.
"Les vidéos ont fonctionné absolument. Malheureusement, du côté de la galerie d'Apollon, la seule caméra qui est installée est orientée vers l'ouest et donc ne couvrait pas le balcon concerné par les infractions", a assuré la présidente du Louvre.
Ce soir, la directrice du Louvre fait également une demande de choc au gouvernement.
"Je souhaite aussi solliciter le ministère de l'Intérieur pour étudier si l'installation d'un commissariat de police au sein du musée serait envisageable", a-t-elle ajouté.
L'enquête se poursuit. Une centaine de policiers est toujours mobilisée pour retrouver la trace des quatre voleurs.
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