Allemagne : l'AfD parti "extrémiste de droite confirmé", les Trumpistes interviennent

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Article rédigé par franceinfo - M.P. Samitier, P. Gueny
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Une question est brûlante en Allemagne : faut-il interdire le parti AfD, classé à l’extrême droite par le renseignement intérieur allemand à quelques jours de l’investiture de Friedrich Merz au poste de chancelier. Vendredi 2 mai, le vice-Président américain JD Vance a estimé que cette initiative équivalait à reconstruire le mur de Berlin.

"L’idéologie de l’AfD porte atteinte à la dignité humaine des Allemands, ce qui n’est pas compatible avec l’ordre démocratique du pays", a déclaré l’Office de la protection de la Constitution. Le parti Alternative pour l’Allemagne, l’AfD, est épinglé par l’un des services du renseignement intérieur allemand, très vigilant du passé nazi du pays. La décision a été confirmée par le gouvernement : "nous pouvons démontrer que l’AfD exerce des manœuvres constantes contre l’ordre démocratique et la liberté", a indiqué Nancy Faeser, la ministre de l’Intérieur allemande.

L’administration Trump s’en mêle

À nouveau, les proches de Donald Trump font irruption dans la politique européenne. Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio a réagi contre cette décision. Sur le réseau social X, il écrit "L’Allemagne est une agence pour surveiller les oppositions, ce n’est pas une démocratie mais une tyrannie déguisée en démocratie". Un autre ténor de l’administration américaine, JD Vance, s’indigne aussi : "L’AfD est le parti le plus populaire d’Allemagne et, de loin, le plus représentatif de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, les bureaucrates tentent de le détruire".

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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