Cessez-le-feu à Gaza : maintenant que les otages sont libérés, quelle est la suite du plan initié par Donald Trump ?

Publié le 14/10/2025 09:00

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France 2 - V. Thibier, C. Krauskopff-Wolff - Édité par l'agence 6Medias

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"Ce n'est pas seulement la fin d'une guerre, c'est la fin d'une ère de terreur et de mort", tels ont été les mots de Donald Trump pour saluer l'avancée de la situation au Moyen-Orient. Faire cesser durablement le conflit était tout l'enjeu d'un sommet exceptionnel sur Gaza le 13 octobre avec une vingtaine de dirigeants réunis en Egypte.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

C'est une victoire que Donald Trump s'est, comme à son habitude, empressé de proclamer devant les caméras du monde entier. "Nous avons réussi ensemble ce que tout le monde pensait impossible. Enfin, nous avons la paix au Moyen-Orient. C'est une expression très simple : la paix au Moyen-Orient", a-t-il déclaré à Charm el-Cheikh (Egypte), lundi 13 octobre.

Des négociations difficiles à venir

Une paix qui ne repose pour l'heure que sur un cessez-le-feu. Mais alors, quel avenir pour les territoires palestiniens ? Il faut déjà stabiliser la zone. Une force internationale devrait être déployée pour superviser la sécurité. "Nous allons engager des discussions avec les États-Unis d'Amérique et Israël pour nous assurer qu'il y ait un suivi international et que l'aide humanitaire puisse accéder dans les meilleurs délais", a précisé le président de la République, Emmanuel Macron.

Point crucial donc : l'aide humanitaire. Depuis vendredi 10 octobre, elle peut à nouveau entrer sur la bande de Gaza, prise d'assaut par des milliers de personnes affamées. Il faut ainsi nourrir la population, puis reconstruire des villes devenues des tas de ruines. 80 % des bâtiments sont endommagés ou détruits dans l'enclave, selon l'ONU. La tâche est difficile et doit être gérée par un comité palestinien apolitique. Mais pour que cela soit possible, le plan prévoit de désarmer le Hamas. Le mouvement islamiste refuse et présage déjà de futures négociations difficiles.