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Vidéo Apple et Facebook proposent de financer la congélation d’ovules de leurs salariées

Publié le 15/10/2014 23:36

Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min

franceinfo

France Télévisions

Les deux géants américains proposent à leurs salariées de congeler leurs ovules dans le but de repousser leurs carrières. Est-ce un progrès ?

Dans un laboratoire américain, la pratique des œufs congelés est déjà courante. Le phénomène explose, grâce une technique de congélation des ovocytes, qui les rend disponibles par la suite à la demande. "La plupart des femmes qui font congeler leurs œufs n’ont pas de partenaires ou ne sont pas prêtes à fonder une famille. Elles veulent le faire plus tard, donc en général elles les congèlent pour cinq ans. Bien sûr, plus les femmes sont âgées, plus elles les récupèreront rapidement", explique le Dr Joseph Doyle, endocrinologue, au centre de fertilité de Shady Grove, dans le Maryland.

Près de 15 000 euros aux frais de l’entreprise ?

Cette pratique coûte cher et n’est remboursée que très rarement aux Etats-Unis. D’où l’idée des deux géants, Facebook et Apple, d’en faire un argument auprès de leurs employées. Facebook a déjà mis en place la mesure et Apple l’appliquera dès janvier 2015.

Concrètement, l’entreprise prend en charge les 7 800 euros que coute chaque prélèvement. A ces derniers s’ajoutent les frais de conservation de 390 euros par an. Au total, les entreprises pourraient débourser un peu plus de 15 000 euros pour chacune des candidates. ''Je pense que c’est intéressant, parce que c’est un bon moyen d’éviter les conges maternité dans l’entreprise'', explique une passante américaine. Facebook et Apple estiment manquer de femmes et en particulier de jeunes, des trentenaires qui peuvent devenir des chefs d’équipe.

"La population des femmes qui donne ses œufs correspond en général à une population de femmes d’affaires ou de futurs leaders qui veulent construire leurs carrières et pour y arriver elles ont besoin de temps", analyse le Dr Car Herbert, directeur du centre de fertilité du Pacifique. A l’inverse, même dans la Silicone Valley, des femmes estiment que c’est en conjuguant les deux vies qu’elles peuvent s’accomplir.