Mouvement du 10 septembre : les secteurs professionnels adaptent leur organisation
La France en colère donne de la voix. Le mouvement "Bloquons tout" appelle à paralyser tout le pays mercredi 10 septembre. Certains sont déjà passés à l'action dès aujourd'hui. Dans les trains, dans les supermarchés, et dans les facultés, à quoi faut-il s'attendre concrètement ?
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
À la sortie des bureaux mardi 9 septembre au soir, les voyageurs ont tous en tête leur trajet du lendemain. Avec cette question : sera-t-il compliqué de se déplacer ? Les usagers essaient au mieux d'anticiper, il y a les fatalistes, et ceux qui ont prévu de s'adapter.
Difficile d'être en télétravail dans une entreprise de menuiserie qui emploie une quarantaine de salariés. Mot d'ordre pour demain, la tolérance. "Nos responsables nous ont dit de faire comme on pouvait, de prendre notre temps, de ne pas spécialement se lever plus tôt pour arriver, on arrivera, quand on arrivera", explique Christelle Bordelais, assistant technico-commerciale chez Madicob.
La souplesse est aussi présente du côté des techniciens, pour qui le responsable a revu tous les déplacements de l'équipe chez les clients. "C'est une réorganisation pour les techniciens parce qu'il faut éviter au maximum Paris", détaille Rayan Fernandes, conducteur de travaux. Seule une inquiétude pour le directeur : que ce mouvement s'installe dans le temps. "On a des marchandises qui viennent de loin et si elles n'arrivent pas, elles n'arrivent pas. S'il y a des gros barrages, ça peut poser des problèmes sur plusieurs choses parce qu'on n'a pas de solution bis", livre le président de l'entreprise, Frédéric Anfray.
Les Français anticipent
La direction d'un hôtel parisien, elle aussi, a anticipé. Dans les étages, deux à trois femmes de ménage viendront spécialement le 10 septembre pour renforcer les effectifs et pallier les retards éventuels, mais ce n'est pas tout. "En réception, on a demandé au personnel qui habite dans Paris de venir travailler. Donc comme ça, au moins demain, on est sûr d'être opérationnels à 100 %", indique Claire Lambert, cheffe de réception de l'Hôtel des Grands Voyageurs.
Une mobilisation est aussi annoncée dans certaines crèches ou centres de loisirs. Un papa, commerçant à Lille, a un plan B pour garder sa fille. "S'ils ne peuvent pas la prendre en charge, il va falloir qu'on se débrouille et que je m'organise pour la garder avec moi. Ça va être sportif", confie-t-il. Emmener les enfants au bureau, une solution de dernier recours pour de nombreux salariés.
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