Guerre à Gaza : les négociations pour une trêve sont-elles au point mort ?

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Article rédigé par France 2 - J. Poissonnier, C. Duval, L. de Villepin, O. Gharbia - Édité par l'agence 6Medias
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Peut-on parler d'espoir ? C'est sans doute trop tôt. Mais après des semaines de tractations infructueuses, le Hamas a fait savoir lundi 18 août qu'il donnait son accord à une trêve en échange de la libération, dans un premier temps, de 10 otages israéliens vivants. Israël n'a pas encore répondu officiellement.

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Nouvel espoir d'un retour de certains otages israéliens et d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Lundi 18 août, le Hamas a accepté une proposition portée par les pays médiateurs. Israël doit encore se prononcer. Sur la place des otages à Tel Aviv, des Israéliens sont partagés entre espoir et réserve. "Il y a déjà eu plein de propositions d'accord. À chaque fois, on a de l'espoir, mais on a peur d'être déçus", livre une habitante. "Malheureusement, notre gouvernement trouve toujours une bonne raison de ne pas signer d'accord à la dernière minute, donc attendons de voir", ajoute un autre.

Une trêve de 60 jours dans la balance

Selon la presse israélienne, l'accord prévoit notamment une trêve de 60 jours et la libération de 200 prisonniers palestiniens en échange de la remise de 10 otages israéliens vivants et de plusieurs corps de captifs. La libération des otages restants se ferait dans un second temps, un délai qu'Israël pourrait refuser. Le Hamas a accepté l'accord sans demander de modifications, preuve que le mouvement palestinien est affaibli, selon Benyamin Nétanyahou. "Tout cela donne le sentiment que le Hamas subit une pression insoutenable", a déclaré le Premier ministre israélien.

Depuis le 18 août, l'armée israélienne intensifie ses opérations près de la ville de Gaza, 1,2 million d'habitants. Les Gazaouis ont du mal à croire à un cessez-le-feu imminent. "On pensait que les attaques allaient diminuer après que le Hamas a accepté l'accord, mais les bombardements se sont intensifiés", témoigne un habitant. Selon la presse israélienne, l'État hébreu devrait donner sa réponse à la proposition de trêve avant la fin de la semaine.

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