Disparition du petit Émile : les enquêteurs vont relever tous les numéros ayant borné à proximité de la zone concernée
Cela fait quatre jours, ce mercredi 12 juillet, que le petit Émile, deux ans et demi, a disparu du minuscule hameau du Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les battues sont désormais stoppées, les enquêteurs tentent de déterminer avec précision quels téléphone ont borné sur place, au moment de la disparition de l’enfant.
Cette antenne de téléphonie mobile, la seule dans le village du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), contient-elle des informations essentielles qui pourraient faire avancer l’enquête sur la disparition du petit Émile ? C’est désormais l’espoir des enquêteurs, car cette antenne enregistre systématiquement tous les numéros de portables qui passent à proximité, ainsi que l’horaire de connexion. Et pour être sûrs de ne rater aucun numéro, les enquêteurs vont aussi relever tous ceux enregistrés par les six autres antennes situées dans un rayon de 20 km autour du village.
Une procédure décisive
Ces numéros de téléphone vont d’abord permettre de vérifier des déclarations de témoins. C’est la procédure, elle peut s’avérer décisive dans une affaire judiciaire. Des centaines de numéros de téléphone vont être collectés. L’enquête va d’abord se concentrer sur les personnes présentes dans la zone, une heure avant et une heure après la disparition de l’enfant, intervenue le 8 juillet dernier à 17h15.
Dans le même temps, ces listes de numéros seront comparées aux fichiers des délinquants sexuels et aux fichiers des empreintes génétiques, c’est-à-dire des personnes connues de la police. Un travail de fourmi qui va durer plusieurs jours, mais qui pourrait être précieux pour comprendre les circonstances de la disparition du petit Émile.
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