Condamnation de Marine Le Pen : les trois juges cibles d’insultes et de menaces de mort

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Article rédigé par France 2 - P. Mauger, L. Nahon, M. Dolphin, A. Tribouart, @RevelateursFTV, L. Hauville
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Depuis lundi 31 mars, la charge du Rassemblement National contre la justice est sans précédent. Sur les réseaux sociaux, les attaques se concentrent sur un juge, la présidente du tribunal correctionnel qui a prononcé le jugement.

Depuis lundi 31 mars, son nom, Bénédicte de Perthuis, et son visage sont jetés en pâture sur les réseaux sociaux, accompagnés d'un flot d'insultes pour avoir condamné Marine Le Pen. Des outrages allant parfois jusqu'à l'intimidation et aux menaces de mort. Durant deux mois, elle a dirigé les débats pendant le procès du Rassemblement National.

Une proximité politique supposée

Au lendemain du jugement, toute l'institution judiciaire fait bloc derrière elle. "C'est une collégialité qui a rendu cette décision à l'issue d'un débat contradictoire et donc il n'y a absolument aucune raison de s'en prendre au juge. Les personnes qui menacent les juges encourent des sanctions pénales et peuvent être poursuivies", a déclaré Rémy Heitz, procureur général de la Cour de cassation. Dans le viseur des harceleurs, Bénédicte de Perthuis, engagée dans la lutte contre la délinquance financière après avoir découvert, dit-elle, Eva Joly, ancienne juge passée depuis à la politique sous l'étiquette EELV. Une proximité supposée qui fait dire à ses détracteurs que Bénédicte de Perthuis est opposée à Marine Le Pen.

Crédit photo : Didier Goupy

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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