Budget 2026 : la Sécurité sociale espère plus de sept milliards d’euros d’économie

Publié le 15/10/2025 21:08 Mis à jour le 17/10/2025 13:16

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France 2 - F. Griffond, P.-Y. Salique, J. Debraux, A. Lo Cascio, J. Pelletier, F. Bohn, C. Beauvalet - Édité par l'agence 6Medias

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Pour le budget, le projet de loi de finances prévoit des coupes franches dans la santé. Médicaments, arrêts maladie, mutuelles : ils coûteront plus cher. Le projet de budget de la Sécurité sociale espère plus de sept milliards d’euros d’économies.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Il va falloir payer davantage pour vos dépenses de santé. S'il est adopté, le projet du gouvernement prévoit qu’après remboursement par la Sécu, il vous restera à payer non plus un, mais deux euros pour chaque boîte de médicaments.

Chez le médecin aussi, il faudrait payer plus. Aujourd’hui, le reste à charge est de deux euros ; il passerait à quatre euros. Sachant que ce montant avait déjà doublé l’année dernière.

Jusqu’ici, il n’y avait pas de reste à charge pour les consultations dentaires, ni pour les dispositifs médicaux comme les lunettes. Le gouvernement souhaite que les Français paient une participation forfaitaire. Tout cela permettrait d’économiser 2,3 milliards d’euros.

Les arrêts maladie concernés

Autre nouveauté : la durée d’un premier arrêt de travail serait limitée par principe à 15 jours en médecine de ville et à 30 jours à l’hôpital. Des arrêts qui pourraient ensuite être renouvelés. Mais pour cela, il faudrait reprendre rendez-vous. Une absurdité pour un médecin. "Je ne pense pas qu’un médecin arrête par plaisir. Ça va rajouter des rendez-vous. Et ça va coûter de l’argent aussi, parce que forcément, ce sera une consultation supplémentaire", lance le Dr Jean-Luc Leymarie, médecin et membre de la Confédération des syndicats médicaux français.

Enfin, les mutuelles et les assureurs devraient payer une taxe exceptionnelle de 2,05 % sur les cotisations. Recette attendue : un milliard d’euros. Avec ce coup de rabot, l’objectif du gouvernement est de faire sept milliards d’économies sur la santé.