"Bloquons tout" le 10 septembre : à quoi s’attendre ?

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Article rédigé par France 2 - P. -L. Monnier, B. Sidibé, V. Gaglione, H. Pozzo, C. Chabaud, @RevelateursFTV, A. Lopez - Édité par l'agence 6Medias
France Télévisions

La France en colère donne de la voix. Le mouvement "bloquons tout" appelle à paralyser tout le pays mercredi 10 septembre. Dans les trains, dans les supermarchés et dans les facs, à quoi faut-il s'attendre concrètement ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Les premiers blocages ont eu lieu mardi 9 septembre à l'aube sur la rocade bordelaise (Gironde). Le mouvement du 10 septembre commence un jour plus tôt. Une action coup de poing, les prémices de la mobilisation. Dans toute la France, plus de 600 actions sont organisées mercredi 10 septembre. Sur une carte des rassemblements, des grèves et au moins 150 blocages sont annoncés.

Les autorités redoutent aussi des sabotages comme dans l’Hérault. Près de Montpellier, toute la journée, peu de TGV circulaient. Le trafic a été compliqué à cause d'un acte de malveillance, un incendie volontaire de câble, non revendiqué selon la SNCF.

Des commerces qui se barricadent

Autre mode d'action mercredi dans le métro parisien : sur les messages réciproqués, certains appellent à envahir les voies, à déclencher les signaux d'alarme de manière intempestive, un acte passible de six mois de prison et 3 750 euros d'amende. Mercredi, des entrepôts Amazon pourraient aussi être ciblés, le marché international de Rungis ou encore des raffineries de pétrole.

Dans les amphithéâtres aussi mardi 9 septembre, la mobilisation s'organise. Sciences Po restera fermée. À la Sorbonne, les étudiants ont voté pour un rassemblement devant l'université. "C'est l'unité et la convergence des luttes ensemble pour tout bloquer", indique un étudiant. Une convergence des luttes qui inquiète les commerçants. Dans le centre-ville de Rennes (Ille-et-Vilaine), une dizaine d'enseignes se sont barricadées. "Il y a un petit peu d'anxiété et de peur. Les années précédentes, on a eu pas mal de casse", rappelle David Vauclair, menuisier. À Rennes, une cinquantaine de commerces a aussi décidé de fermer, mais en solidarité avec le mouvement.

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