Voies de covoiturage : les radars thermiques qui traquent les fraudeurs se multiplient

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Article rédigé par France 2 - J. Debraux, A. Chopin, S. Guillaumin, M. Birden, B. Véran, M. Vanlaton, C. Detezdeladreve, C. Hanssens - Édité par l'agence 6Medias
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Ils se multiplient sur les routes de France. Les radars de covoiturage arrivent sur de nouveaux tronçons. Après Paris, Rennes (Ille-et-Vilaine), Nantes (Loire-Atlantique) ou Lyon (Rhône), ils débarquent maintenant près de Lille (Nord) sur l'autoroute A1.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

Comme chaque matin, sur une portion de l'autoroute près de Lille (Nord), la voie de gauche est réservée au covoiturage. Objectif : réduire le nombre de véhicules, la pollution et fluidifier le trafic vers l'agglomération lilloise. Pour ceux qui roulent en covoiturage ce matin-là, le dispositif est un succès. "Ça va beaucoup plus vite quand on est à deux dans le véhicule. Je trouve ça très bien", se réjouit un automobiliste.

Des radars thermiques sont chargés de vérifier que les usagers de la voie de gauche sont bien au moins deux à bord de leur véhicule. Les contrevenants risquent une amende de 135 euros. Pour ceux qui ne covoiturent pas, la matinée se passe surtout dans les bouchons. "Les deux voies à chaque fois sont pleines, celle de gauche est vide et du coup ça crée des bouchons encore plus qu'avant", constate un automobiliste.

Un bilan positif à Paris

À Paris, la voie réservée au covoiturage est indiquée par un losange sur une partie du périphérique. Depuis sa mise en place en mars dernier, plus de 26 000 automobilistes ont été verbalisés. La mairie de Paris dresse de son côté un bilan encourageant de son dispositif. "Moins de bruit, notamment pour les personnes qui habitent à proximité du périphérique, 500 000 personnes quand même, moins aussi de pollution de l'air et puis une meilleure fluidité sur le périphérique, puisqu'on observe moins d'embouteillages", assure David Belliard, adjoint (Les Écologistes) à la mairie de Paris, en charge de la transformation de l’espace public et des transports.

Un dispositif qui se multiplie partout en France ces derniers mois, notamment à Rennes (Ille-et-Vilaine), Nantes (Loire-Atlantique) ou Lyon (Rhône).

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