Sécurité en montagne : au plus près des secouristes de la vallée d'Ossau

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Article rédigé par France 2 - D. Ollieric, E. Daycard, B. Bracot, A. Boulet. Édité par l'agence 6Medias
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Dans les Pyrénées, ils sont les anges gardiens des randonneurs de la vallée d'Ossau. On vous emmène maintenant au côté des secouristes de la sécurité civile qui, chaque été, effectuent des dizaines d'intervention par hélicoptère, parfois même au péril de leur vie.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Des randonneurs expérimentés qui tutoient les sommets, des paysages à couper le souffle, le pic du Midi d'Ossau (Pyrénées-Atlantiques) scruté depuis les airs par une équipe de la sécurité civile. Les interventions sont nombreuses l'été, quelques aventuriers présument de leurs forces et il faut aller les chercher. Le jour où nous avons suivi les secouristes béarnais, deux touristes avaient besoin d'aide sur le rivage du lac de Bious-Artigues, ils ont dû être hélitreuillés.

Pour cette manœuvre, il faut guider l'hélicoptère au mètre près. "Nous étions à une trentaine de mètres de treuillage au bord du lac, face à la forêt. Pas de difficulté particulière, mais cela reste un treuillage, c’est-à-dire qu'il faut toujours faire attention et rester vigilant, quelle que soit la pratique. À partir du moment où on est en vol, il faut toujours rester vigilant", confie Nicolas Uros, mécanicien opérateur de bord appartenant à la sécurité civile de Pau.

Les randonneurs secourus sans encombre

Un premier randonneur, affaibli, est remonté à bord de l'hélicoptère. Les deux seront ensuite emmenés aux urgences. Pour le secours en montagne, le peloton de gendarmerie d'Oloron-Sainte-Marie dispose d'un hélicoptère puissant et rapide, le Dragon 64. Et pour la deuxième intervention du jour, un médecin urgentiste a embarqué. Destination, le pied de l'Ossau pour une suspicion d'infarctus. "On l'a sécurisé, il est perfusé, il est calmé. Et là, on va l'extraire avec l'hélicoptère pour aller à l'hôpital de Pau, le plus vite possible. Il faut aller très, très vite. Donc effectivement, là, on a été assez performants sur le temps d'arrivée, la prise en charge", explique le docteur Frédéric Pujeau, médecin urgentiste à l'hôpital de Pau.

"Il y a plusieurs causes d'intervention. Il peut y avoir soit la personne qui se blesse directement ou sinon, un cas médical. Si on devait y aller à pied, il y a au moins trois heures de délai depuis Pau. Puis là, si c'est une difficulté cardiaque, trois heures de délai, c'est potentiellement fatal", complète le chef d'escadron Renan Lemetter, commandant du PGHM d'Oloron-Sainte-Marie.

L'homme va être évacué rapidement. Entre l'appel reçu par la sécurité civile et l'arrivée aux urgences, il s'est écoulé 1h15. Pour la survie, chaque minute gagnée est précieuse. Depuis début juillet, l'hélicoptère a effectué une centaine d'interventions dans les Pyrénées-Atlantiques.

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