Risques d'incendies : les Bouches-du-Rhône en alerte rouge

Publié le 03/08/2025 13:57

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France 2 - A. Crouts, P. Vaireaux, N. Thévenot, E. Peypin, France 3 Provence - Édité par l'agence 6médias

France Télévisions

Dimanche 3 août, le risque de feu est très élevé dans les Bouches-du-Rhône. Le département est en alerte rouge et presque tous les massifs forestiers sont interdits d'accès.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Pas de promenade dans les Calanques dimanche 3 août. Le parc est fermé comme 15 autres massifs des Bouches-du-Rhône. Une décision que les visiteurs comprennent. "S'il y a des vents et qu'il y a des risques d'incendie, je crois que c'est bien de prendre des précautions", confie un touriste. "On n'était pas du tout informés. D'habitude, c'est tout le temps ouvert, donc on ne savait pas. C'est la première fois que ça m'arrive et c'est quand même assez inquiétant", livre quant à elle une autre visiteuse.

Certains arrivent tout de même à contourner les règles, comme un couple qui s'était levé très tôt. Ils échappent pour cette fois à une amende de 135 euros. Un riverain un peu plus loin n'a pas eu cette chance. "Ce qu'on vient de rencontrer est plutôt caractéristique, avec des locaux, des riverains, qui habitent juste à côté et qui bravent l'interdit pour aller faire leurs séances de sport, de jogging, de VTT ou la promenade du chien. C'est malheureusement quelque chose qu'on rencontre assez fréquemment", explique Mathieu Benquet, coordinateur de la police et des risques du parc national des Calanques.

Des incendies qui ont marqué les habitants

Il y a de la prévention et une vigilance accrue pour éviter tout départ de feu. Trois semaines plus tôt, 700 hectares ont brûlé près de Peines-Mirabeau. Plusieurs dizaines de maisons ont été détruites. Une situation que les habitants peinent toujours à comprendre alors que certains ont décidé de porter plainte contre X. "Quels ordres ont été donnés ? À quelle heure ? Pourquoi ? Quand sont partis les Canadairs ? Le préfet a en partie répondu. Il y a eu un énorme manquement. On ne sait pas à quel niveau. C'est ce qu'on va, avec le collectif, essayer de chercher", explique Emmanuel Franc, sinistré et membre du collectif de l'incendie du 8 juillet. Le mistral souffle encore aujourd'hui, et 900 sapeurs-pompiers restent toujours mobilisés.