Puff : les vrais dangers de cette cigarette électronique jetable

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Article rédigé par France 2 - A.Girault-Carlier, C.Thomaso, Y.Leteurnier, G.Liaboeuf
France Télévisions

Jeudi 13 février, le Parlement a sifflé la fin de la récré pour la puff. Et il était temps selon les médecins et associations anti-tabac. Cette cigarette électronique jetable au goût sucré faisait un carton chez les jeunes avec un fort risque d'addiction à la nicotine.

Un emballage coloré, un goût fruité, les puffs, de petites cigarettes électroniques jetables, rendent accro certains adolescents. Lucas, 14 ans, ne peut plus s'en passer : "Je fume avec mes copains en soirée, un petit peu en journée, après les cours en rentrant chez moi", témoigne le jeune adolescent. Les modèles XXL de ces puffs, contiennent jusqu'à 9000 bouffées de nicotine avant d'épuiser le liquide, l'équivalent de 18 paquets de cigarettes. Pourtant interdites depuis jeudi 13 février, elles sont encore vendues en ligne une quinzaine d'euros en moyenne. Vendre une puff jetable en France est pourtant passible de 100 000 € d'amende.

Problème pour la santé

Entre 13 et 16 ans, plus d'un adolescent sur 10 en aurait déjà utilisé. Un objet marketing qui pose un réel problème pour la santé. "La nicotine va agir sur un cerveau en développement et modifier son fonctionnement. La répétition de la prise va même endommager des parties du cerveau connues pour contrôler l'humeur ou même les impulsions", a expliqué Dr Anne Stoebner-Delbarre, médecin addictologue. Composées de plastique et de batterie en lithium, ces cigarettes ne sont pas recyclées et posent donc un problème pour l'environnement également.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus 

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