Montauban : le Festival des 400 Coups, retour au XVIIe siècle

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Article rédigé par France 2 - M. -C. Delouvrié, M. Mouamma, F. Pelé. Édité par l'agence 6Medias
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Dimanche 14 septembre, le journal de 13 H vous emmène dans le Tarn-et-Garonne, à Montauban. Nous sommes en l’an 1621 : les cracheurs de feu, les fauconniers, les combats à l’épée ainsi que les cavalcades font irruption dans la ville. Émerveillement garanti avec le festival des 400 Coups.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Trois jours de fête pour remonter le temps. Derrière les chars populaires, des animaux et des habitants bénévoles qui ont souvent répété pendant des mois, c’est toute la ville de Montauban (Tarn-et-Garonne) qui se transforme en théâtre à ciel ouvert, devant un public conquis. "On a vraiment l’impression d’avoir remonté dans le temps. Les costumes sont très réalistes", partage un participant. "Ils ont vraiment ramené l’histoire dans la fête et c’est génial pour les petits. On fait vraiment un bon retour en arrière", se réjouit une autre. Un retour en arrière jusqu’en 1621, précisément, quand Louis XIII décide de faire tomber Montauban, ville protestante.

Le spectacle raconte le siège qu’a connu la ville et la résistance de ses habitants, qui fit finalement battre en retraite le roi de France. "Le raconter de cette manière-là, c’est intéressant et ça incite à se pencher plus sur l’histoire de la ville, etc.", indique un habitant.

Une histoire riche

Des traces de ces quatre mois de combats terribles sont encore visibles dans la ville, pour qui sait y porter attention. "Il faut lever la tête. On est en dessous du clocher, légèrement sur la droite. Vous avez encore deux impacts qui témoignent de ce siège, avec les boulets de canon qui se sont logés dans le mur", raconte Joséphine Ravier, guide-conférencière. Des boulets tirés par milliers. La légende rattache à l’épisode l’expression "faire les 400 coups", quand les Montalbanais ont enfin pu faire la fête. Les boulets ont disparu, mais les canons à confettis les ont remplacés. Depuis 35 ans, les bénévoles d’une association en prennent soin avec ingéniosité.

Un an de travail autour des chars pour une seule récompense : un plaisir simple et régressif à tous les âges. Une ville émerveillée jusqu’au bout de la nuit grâce à un mapping projeté sur sa cathédrale. Dernier hommage à l’épisode historique du siège de Montauban.

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