Ces Français qui ont tenté l'aventure au Maroc

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Article rédigé par France 2 - N. Bertrand, K. Le Bouquin, L. Chaussoy - Édité par l'agence 6Médias
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Lundi 15 septembre, le journal "13 Heures" vous emmène à la rencontre de Français qui ont tout quitté pour vivre leurs rêves au Maroc, connu pour la beauté et la diversité de ses paysages, mais aussi la gentillesse et l'accueil de ses habitants.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

C'est un spectacle à la hauteur de leurs rêves. Que ce soit au-dessus du désert, dans les vallées escarpées de l'Atlas, ou sur les rives de l'Atlantique, des Français ont choisi de partir vivre leur aventure au Maroc. Sophie a ouvert un ranch et parcourt désormais le royaume à cheval. Guillaume dirige quatre restaurants à Marrakech. Jilali survole le nord du pays en parapente. Tristan, lui, sillonne les montagnes à moto. Enfin, Afsa cultive des roses et extrait leur essence. Tous ont trouvé ici ce qu'ils étaient venus chercher : un cadre exceptionnel, des paysages et un mode de vie qu'ils ont adopté, sur cette terre d'aventure.

"Une terre d'accueil pour tous les sportifs"

Au volant d'une Renault 12, non loin de Meknès, dans le nord du Maroc, un Français, aventurier du ciel, part au travail. Sa passion à lui, c'est le parapente. Jilali El Agri est d'origine marocaine, mais il a toujours vécu en France, jusqu'à ce jour de 2017 où il a fait ses valises. Depuis, il vit son rêve. "Quand je suis arrivé là, j'ai eu beaucoup de demandes de personnes qui voulaient voler. 80% de mes élèves sont des Marocains et des Marocaines", raconte l'instructeur de parapente.

Son élève est le premier à prendre son envol. Puis, Jilali décolle à son tour. Le Franco-Marocain volait déjà en parapente dans l'Aveyron, où il vivait. Mais il voulait pousser l'aventure encore plus loin et développer sa discipline au Maroc. "C'est que du bonheur. J'avoue, je ne sais pas si je m'en lasserai un jour. De vivre ma passion au Maroc, c'est une chose qui me tenait à cœur. Et puis, c'est une terre d'accueil pour tous les sportifs. Et ces paysages, les montagnes... Bon, ça manque un peu d'eau par rapport à l’Aveyron, c'est vrai", reconnaît-il.

Une activité qui attire

Après avoir atterri en pleine campagne, Jilali et son élève reçoivent un coup de main inattendu. Un passant vient les aider avec son âne. Tout le monde a pris l'habitude de voir passer les hommes volants. Des amitiés se sont nouées avec les habitants. Son activité attire aussi les touristes de passage. Trois Françaises sont venues découvrir la région. Et pour Selma, c'est la première fois en parapente : "Je ne pensais pas que la première fois, ce serait au Maroc. C'est une surprise", confie la jeune femme.

Aventure et partage, les deux mots-clés de la nouvelle vie de Jilali. À 57 ans, le Franco-Marocain s'est donné une mission : former dans le pays une nouvelle génération d'instructeurs de parapente et ainsi donner des ailes à ceux qui l'ont accueilli.

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