Avec la fin du réseau 2G, des milliers d'ascenseurs vont devoir être sécurisés d'ici fin 2026
Faut-il craindre une panne géante de nos ascenseurs ? Le réseau mobile 2G sera éteint d'ici fin 2026. Or, c'est sur ce réseau que sont branchés les dispositifs d'alarme de 230 000 ascenseurs aujourd'hui dans le pays. Téléassistance, alarmes... des millions d'autres appareils sont concernés.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Rester coincé dans l'ascenseur sans pouvoir appeler l'assistance, une crainte qui pourrait devenir réalité ? D'ici fin 2026, certains systèmes d'alarme seront obsolètes. Les opérateurs téléphoniques vont couper définitivement les anciens réseaux de 2G l'année prochaine. Or, en France, les systèmes d'alarme de 230 000 ascenseurs sont encore reliés à ce réseau. Il faut donc les changer en urgence et l'opération peut prendre du temps.
"C'est le principal équipement à changer. C'est à l'intérieur qu'on va mettre la carte SIM, comme un téléphone portable. Et quand vous appelez de la cabine de l'ascenseur, c'est ce module qui prend le relais et qui transfère l'appel, comme un téléphone portable. Il y a beaucoup de demandes actuellement, donc on en pose en moyenne une trentaine par semaine", explique Logan Leleu, responsable travaux SAV chez EMR ascenseurs.
Les ascenseurs ne sont pas les seuls concernés
Les appels par la 2G concernent aussi des systèmes de télésurveillance et de téléassistance. En tout, en France, on estime que quatre millions d'appareils sont encore reliés à la 2G. Les changements prennent du temps à cause des autorisations nécessaires.
"Aujourd'hui, ce qui prend du temps, c'est d'avoir l'accord du client. Quand c'est une copropriété, s'il faut l'accord de l'assemblée générale pour changer l'équipement, c'est souvent un an ou deux ans. Il y a des millions d'équipements qui fonctionnent aujourd'hui en 2G ou en 3G. Changer quatre millions d'équipements en 2G, ça ne se fait pas du jour au lendemain et ça demande des mois, voire des années", détaille Brice Brandenburg, responsable des affaires publiques d'IGNES. Pour répondre à la demande, les professionnels souhaitent un report de deux ans avant la coupure des réseaux.
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