Conseil constitutionnel : la controverse monte autour de la nomination de Richard Ferrand

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Article rédigé par France 2 - M.Gensse, J.Assouly, H.Pozzo, A.Fajon, N.Cornet
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En France, une nomination suscite déjà la controverse : celle de Richard Ferrand, l'un des proches du président Emmanuel Macron. Ce dernier l'a proposé lundi 10 février pour succéder à Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel.

C’est un nom qui fait polémique : Richard Ferrand, choisi par le président de la République, lundi 10 février pour prendre la tête du Conseil constitutionnel. L’ancien président de l’Assemblée nationale est un fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron. Le Rassemblement national attend son indépendance d’esprit au tournant. "Je n’approuve pas la dérive qui consiste à systématiquement nommer des politiques au Conseil constitutionnel. Ce n’est pas une maison de retraite de la vie politique", a fait savoir Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale. 

Mêmes inquiétudes à gauche 

La nomination de Richard Ferrand soulève également à gauche de vives critiques. "Il faut rendre incontestable le Conseil constitutionnel. Je pense qu’il faut des gens éloignés de la vie politique", a déclaré Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne. De son côté, Alain Juppé, nommé au Conseil constitutionnel, par Richard Ferrand lui-même, a défendu le choix d'Emmanuel Macron. "Nous prêtons serment d’impartialité et de neutralité. Il faut faire un peu confiance à la déontologie des personnes", a-t-il déclaré sur RTL ce mardi 11 février.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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