Clermont-Ferrand : des renforts de police annoncés pour lutter contre le trafic de drogue

Publié le 05/09/2025 16:05

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France 2 - P.-L. Monnier, L. Prunier, P. Brame. Édité par l'agence 6Médias

France Télévisions

Des renforts policiers pour la ville de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) ont été annoncés vendredi 5 septembre par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui était sur place. Clermont-Ferrand est devenue l’une des villes symboles de la montée des violences liées au trafic de drogue.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder dans son intégralité.

Un point de deal en plein centre-ville et des habitants à cran. À Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), les riverains racontent l’enfer des nuisances, des violences, le trafic de drogue sous leurs fenêtres depuis des mois. "Je me lève tôt le matin, à 5 heures, je ne sais jamais sur quoi je vais tomber, je ne sais jamais si je vais me prendre une balle, je ne sais jamais si je vais me faire agresser…", lance une habitante. "Quand on marche dans la rue, on n’est pas en paix, on a une peur en nous", assure une autre. Au printemps dernier, un trafiquant de 19 ans a été tué, victime d’un règlement de comptes. Les impacts de balles sont toujours là.

Des renforts mobilisés

Une zone aujourd’hui sous contrôle, affirme la police. Vendredi 5 septembre, les CRS quadrillent le quartier, les trafiquants rôdent, mais ils ne vendent plus. Les policiers sont notamment marqués par le très jeune âge des trafiquants. "On trouve des jeunes de 13 ans qui viennent travailler, c’est ce qu’ils nous disent, ce sont leurs mots, qui viennent travailler sur ce point de deal", assure Morgane Lecaille, commissaire de police.

Un quartier visité vendredi 5 septembre au matin par le ministre de l’Intérieur. Il annonce 22 policiers supplémentaires à Clermont-Ferrand. "Le point de deal ne se réinstallera pas. Je pense qu’en quelques mois, ici, on peut obtenir des résultats", affirme Bruno Retailleau. Des effectifs supplémentaires sont réclamés par les syndicats de police. Les habitants, eux, attendent de voir avant de crier victoire.