Canicule : comment travailler sans subir la chaleur ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.

À mesure que le mercure grimpe dans les rues de Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), 31 degrés dans la matinée du dimanche 10 août, les professionnels s'adaptent comme ils le peuvent. Francesca Pinelli a décidé de travailler plus tôt, dès 5 h. Son pressing peut vite devenir une fournaise quand toutes ses machines sont allumées. "Si on ne met pas la clim, l'après-midi on monte à 35, 38 degrés. Et là, c'est vraiment insupportable et insoutenable", assure la propriétaire d'un pressing.

Certains métiers sont exposés à la chaleur toute la journée et souvent dans des espaces confinés. Un cuisinier doit affronter des températures très élevées, entre 45 et 53 degrés, devant les plaques de cuisson. Alors, la carte du restaurant a été ajustée. "On travaille des plats un peu plus frais, un peu plus estivaux. On ne va pas trop travailler des plats en sauce, qui produisent de la chaleur pour la journée", explique Christophe Goncalvez, chef de cuisine.

S’adapter aux fortes chaleurs

Les commerçants sont en quête de fraîcheur. Dans le laboratoire d’une pâtisserie, on utilise désormais le four jusqu'à 8 heures maximum pour garder des températures raisonnables. Une condition indispensable, selon le gérant. "On est aux alentours de 25, 30 degrés. On fait ce qu'il faut. Les gâteaux, on ne les laisse vraiment pas longtemps dehors. On travaille beaucoup avec les frigos. On essaie de faire au plus vite pour garder vraiment mieux la chaîne du froid", détaille Etienne Passeron, gérant d’une boulangerie.

En cas de forte chaleur et de risque pour la santé des salariés, l'employeur est tenu de décaler les horaires de travail et de suspendre les tâches pénibles aux heures les plus chaudes.

Parmi nos sources :

Décret relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à la chaleur (Légifrance, 27/05/2025)