Agroalimentaire : les fast-foods sucrés rencontrent un franc succès

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Article rédigé par France 2 - R. Asencio, T. Guery, M. Bouvier, B. Poulain, T. Souman, P. Vaireaux, N. Cornet, P. De Chassey - Édité par l'agence 6Medias
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Les nouvelles recettes de l'agroalimentaire promettent des formules locales, bios, plus saines, et plus équilibrées, mais est-ce vraiment le cas ? Le prix en vaut-il la chandelle ? Gaufres, donuts, cookies... les fast-foods sucrés cartonnent et ouvrent un peu partout dans les centres-villes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


À la Waffle Factory de Marseille, la spécialité, ce sont les gaufres. Le gérant Nathaniel Toubiana en vend jusqu'à 500 par jour, de 9h à 23h30 non-stop. "Ça se démocratise aussi pour le petit-déjeuner, pour dessert d'après le repas du soir ou du midi. Avant, c'était vraiment la pause sucrée du quatre-heures. Maintenant, c'est vraiment toute la journée", explique-t-il. Les chaînes de restauration rapide sucrées sont de plus en plus nombreuses et la concurrence est rude. Cookies, donuts ou gaufres, les files d'attente s'allongent avec des ouvertures partout en France.

Des produits pour tous les goûts...

À La Fabrique Cookies de Levallois-Perret, ouverte il y a 10 jours, le restaurant a déjà ses adeptes. "Visuellement, c'est assez intéressant. Et puis, il y a plein de goûts différents. Donc, c'est vrai qu'il y en a pour un peu tous les goûts, toutes les personnes. Moi, je sais que, par exemple, là, j'en ai pris un peu pour tout le monde à la maison. Donc, tout le monde va avoir son petit cookie à son goût", explique une cliente.

La recette gourmande de cette chaîne : des giga-cookies colorés et bien garnis, dont la taille a doublé l'été dernier pour atteindre tout juste 100 grammes. "Si c'est au-dessus, c'est notre rentabilité qui en prend un coup", nous livre le gérant de la franchise, Stéphane Borderie.

...mais fortement caloriques

Ces petites douceurs sont donc plus grosses, et donc plus grasses, plus sucrées. Un cookie contient ainsi 457 calories, ce qui représente plus qu'une grande portion de frites d'un fast-food. Des en-cas sucrés donc, et à la note souvent salée. Nous avons comparé. Pour un cookie, celui du boulanger est à 2,20 euros, quand celui d'un restaurant est à 3,50 euros. Un donut de boulangerie, lui, est à 2,30 € contre 2,80 € dans un fast-food. Mais ça ne freine pas les clients.

"J'en ai deux, donc il y en a un pour ce soir, un pour ce midi. Et ils restent vraiment très bons. Donc j'accepte de mettre le prix, mais pas tous les jours, quand même", sourit une consommatrice. En 2024, ces chaînes de restauration rapide sucrées ont vu leur chiffre d'affaires bondir de plus de 13 % en un an.

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