Municipales à Paris : Yannick Jadot continuera à "œuvrer" au rassemblement de la gauche
Le sénateur écologiste n'a pas réussi à convaincre les autres candidats écologistes de se ranger derrière son nom pour gagner la mairie de Paris en 2026. Il y aura donc une primaire écologiste en mars, avec quatre candidats, mais sans Yannick Jadot.
Yannick Jadot a raté son pari de fédérer autour de sa candidature. Le sénateur écologiste va "continuer à œuvrer au rassemblement des écologistes et de la gauche" pour gagner la mairie de Paris en 2026, après son échec, samedi 1er février, à fédérer les écologistes autour de sa candidature à l'Hôtel de ville sans passer par une primaire. L'ex-candidat à la présidentielle participera à ce rassemblement "à la place qui sera la plus utile", a-t-il déclaré à l'AFP, "déçu" de n'avoir pas réussi à éviter une primaire à son parti, puisque quatre candidats briguent l'investiture des militants écologistes parisiens.
"Je ne le ferai pas sous une autre étiquette qui soit celle de Place publique ou des communistes. J'ai toujours été loyal à mon parti", a ajouté Yannick Jadot, qui a annoncé le 20 janvier briguer la succession d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris. David Belliard, adjoint à la maire de Paris et ex-candidat aux municipales de 2020, Fatoumata Koné, cheffe de file du groupe écologiste au Conseil de Paris, Anne-Claire Boux, adjointe chargée de la Santé, et Aminata Niakate, conseillère de Paris, ont déposé samedi leur candidature à la primaire des Ecologistes (ex-EELV) Paris. Un vote doit avoir lieu à la mi-mars.
"Un scénario risqué"
"Je ne participerai pas à cette primaire, c'est un scénario risqué" pour la gauche, a commenté Yannick Jadot, dont la démarche était soutenue par la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier. "La trajectoire qu'on proposait était de rassembler très vite les écologistes, puis de travailler avec les communistes et Place publique, et in fine de contraindre le PS à rejoindre ce rassemblement", explique-t-il. Mais "comme d'habitude, chacun est dans son couloir et sous-estime la menace de la droite menée par Rachida Dati", regrette-t-il. Il évoque le risque pour la gauche d'une "droite unie" dans un contexte de "fatigue" des Parisiens vis-à-vis de l'équipe municipale sortante après vingt-cinq ans de gestion socialiste.
"J'espère que Yannick Jadot se mettra au service des Ecologistes, dans l'équipe de la personne qui gagnera la primaire. En tant que sénateur, on aura besoin de lui dans la campagne", a réagi Fatoumata Koné auprès de l'AFP. Le soutien du parlementaire au candidat élu par les quelque 2 000 militants écologistes parisiens "dépendra des stratégies d'alliance" à gauche, a fait savoir Yannick Jadot. "Si c'est pour s'allier avec [la députée LFI] Sophia Chikirou, ce sera sans moi."
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