L'UMP plombée par une dette de 74,5 millions d'euros, selon un audit financier
Le bureau politique de l'UMP a reçu, mardi, la synthèse de l'audit mené sur ses finances.
L'ambiance à l'UMP est aussi plombée que ses finances. Selon un audit publié mardi 8 juillet, le parti doit, au 30 juin, 74,5 millions d'euros à ses créanciers. Mais le parti est solvable et a réussi à négocier avec ses créanciers un rééchelonnement de sa dette : il peut fonctionner jusqu'en 2017, à condition de suivre des "exigences fortes", a expliqué à l'issue du bureau politique Alain Juppé, membre du triumvirat à la tête de l'UMP.
Pourquoi le parti est-il si endetté ?
La dette de l'UMP comporte notamment 27 millions d'euros d'emprunts immobiliers pour son siège rue de Vaugirard, plus de 2 millions au groupe UMP à l'Assemblée, mais aussi 500 000 euros à un mystérieux donateur particulier. Mais le parti est solvable et a réussi à négocier avec ses créanciers un rééchelonnement de sa dette.
Parmi les dépenses recensées par l'audit, le train de vie du clan Copé a été épinglé, et particulièrement les frais de transports de l'ancien président du parti et de sa femme, pour 50 000 euros en 2013. Selon le rapport, l'UMP a également dépensé plus de 10 millions d'euros en "presse, publication et télévision" en 2012 contre 858 399 euros déclarés par le Parti socialiste au même moment. Enfin, Le Canard enchaîné a dévoilé le montant des factures de téléphone de Rachida Dati, 10 000 euros annuels pour deux appareils financés par le parti d'opposition.
Comment le parti va-t-il faire des économies ?
L'audit dresse le portrait d'une UMP mal en point, ce qu'a reconnu à demi-mot Alain Juppé, qui a évoqué des "exigences fortes" si le parti veut "fonctionner". L'ancien Premier ministre en a listé trois : la nécessité de "maintenir un niveau de recettes suffisantes", "des économies à faire" sur les dépenses "d'animation politique" comme les meetings, des économies sur "les dépenses de fonctionnement" (dont la masse salariale), de l'ordre de 20% par rapport à 2013.
"Un plan d'économie sera nécessaire", a poursuivi Alain Juppé. Le secrétaire général intérimaire Luc Chatel, assure dans Le Figaro qu'il n'y aura pas pour autant de "plan social".
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