Surveillante de collège tuée en Haute-Marne : "Il faut arrêter de faire la course à la mesure qui va empêcher ce genre d'horreur", réagit Raphaël Glucksmann, coprésident de Place publique

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Article rédigé par France 2 - Édité par l'agence 6Medias
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Invité des "4 Vérités" jeudi 12 juin, l'eurodéputé et chef de file du mouvement Place publique, Raphaël Glucksmann, estime que les solutions au phénomène d'"hyperviolence" en milieu scolaire sont plus globales que les mesures envisagées par l'exécutif.

Une minute de silence doit être observée à midi dans tous les établissements scolaires français, jeudi 12 juin, en mémoire de Mélanie, la surveillante du collège de Nogent mortellement poignardée par un élève de 14 ans. "L'école est touchée par un phénomène d'hyperviolence, qui n'est pas suscité par l'école, mais par la société dans son ensemble", estime l'eurodéputé et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann, invité des 4V ce jeudi.

"On a mis sur les épaules de l'école l'ensemble des crises qui frappent notre société"

"On a mis sur les épaules de l'école l'ensemble des crises qui frappent notre société", poursuit-il, soulignant qu'il n'y a "pas une mesure qui va tout changer", évoquant les "portiques" de sécurité qu'envisage de faire installer le Premier ministre François Bayrou à l'entrée des établissements. "Ce n'est pas bidon, mais il faut arrêter de faire la course à la mesure qui va empêcher ce genre d'horreur", pointe Raphaël Glucksmann. "L'État cherche la parade, mais c'est beaucoup plus profond que ça, c'est des années, des décennies, de délitement du lien civique, de l'autorité", ajoute le député bruxellois, évoquant par ailleurs le rôle des "réseaux sociaux" dans le comportement violent et "la perte de toutes formes de limites" dont peuvent faire preuve certains jeunes.

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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