Selon les statuts de l'UMP, Nicolas Sarkozy devrait se soumettre au vote du congrès pour être candidat
Nicolas Sarkozy devrait officiellement annoncer sa candidature mercredi 15 février au JT de 20heures de TF1. Mais pour être valide, celle-ci devrait être soumise au vote du congrès de l'UMP, c'est-à-dire, à l'ensemble des adhérents du parti.
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Nicolas Sarkozy devrait officiellement annoncer sa candidature mercredi 15 février au JT de 20heures de TF1. Mais pour être valide, celle-ci devrait être soumise au vote du congrès de l'UMP, c'est-à-dire, à l'ensemble des adhérents du parti.
Nicolas Sarkozy devrait annoncer officiellement sa candidature mercredi soir à la télévision. Mais d'après les statuts de l'UMP, le président sortant devrait au préalable être désigné comme tel par le congrès, c'est-à-dire, l'ensemble des adhérents au mouvement, sans quoi le parti pourrait être exposé à des poursuites judiciaires, rapporte Le Monde.
D'après l'article 14 de ces statuts, "[Le congrès] choisit le candidat soutenu par l'Union à l'élection à la présidence de la République ; étant entendu que pour l'élection présidentielle il n'y a pas d'investiture d'un parti politique".
L'article 49 vient compléter le dispositif : "le président de la République, à nouveau candidat, et qui souhaite le soutien de l'UMP se soumet au vote du Congrès".
Mais l'organisation d'un tel congrès n'est pas à l'ordre du jour, selon Le Monde.
La procédure a évolué au fil du temps
Le mode de désignation du candidat à l'élection présidentielle a fait l'objet d'un débat douloureux au sein de l'UMP depuis le début de l'existence du parti.
En 2010, Xavier Bertrand avait promis que le candidat de l'UMP passerait "par le vote des militants", note Le Nouvel Observateur.
De même, en juin 2010, François Fillon avait expliqué à l'Est Républicain que "le président a toujours dit qu'il y aurait, le moment venu, des primaires à l'intérieur de l'UMP pour désigner notre candidat".
Mais le 27 avril 2011, Jean François Copé avait annoncé que Nicolas Sarkozy se soumettrait, "s'il le veut", au vote des militants. Une manière pour lui de faire taire les doutes qui traversent alors le parti sur la désignation du futur candidat de l'UMP.
Des risques de poursuites judiciaires
Avant l'élection présidentielle de 2007, l'UMP avait organisé une telle consultation des adhérents.
La procédure avait été voulue par Nicolas Sarkozy en personne qui, a l'époque, avait besoin de marquer son empreinte sur le parti face aux chiraquiens.
Il avait récolté 98,09 % des voix recueillie par un vote électronique entre le 2 et le 14 janvier 2007.
Mais le succès de la primaire socialiste en octobre 2011 a changé la donne et poussé l'UMP à se montrer plus critique à l'égard de ce type de désignation.
Selon Le Monde, il suffirait d'une plainte d'un militant pour non-respect des statuts pour que l'UMP s'expose à des poursuites judicaires.
Consulter les statuts de l'UMP :
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