Cet article date de plus de treize ans.

Selon le PS, Rama Yade pourrait être radiée des listes électorales

L'élue de l'opposition municipale ne possèderait pas d'adresse à Colombes, dans les Hauts-de-Seine où elle pourrait se présenter aux législatives, dénonce le maire de la ville.

franceinfo avec Reuters

France Télévisions

Publié le 30/11/2011 16:39 Mis à jour le 30/11/2011 17:10

Temps de lecture : 2min

Rama Yade lors d'un meeting de l'Alliance républicaine, écologiste et sociale de Jean-Louis Borloo, le 10 septembre 2011, à la Grande-Motte (Hérault).  (SYLVAIN THOMAS / AFP) — Rama Yade lors d'un meeting de l'Alliance républicaine, écologiste et sociale de Jean-Louis Borloo, le 10 septembre 2011, à la Grande-Motte (Hérault). (SYLVAIN THOMAS / AFP)

Un nouveau front est ouvert dans la bataille rangée entre partis pour les législatives 2012. Cette fois-ci, le conflit oppose le maire PS de Colombes (Hauts-de-Seine), Philippe Sarre, à l'ancienne secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade. Philippe Sarre a révélé mercredi 30 novembre au site internet d'informations Atlantico.fr que l'élue de l'opposition municipale et possible candidate aux législatives dans les Hauts-de-Seine risquait d'être radiée des listes électorales faute d'adresse postale à Colombes.

Le maire affirme que la commission de révision des listes électorales a vérifié, comme chaque année, la régularité des inscriptions. Et elle aurait constaté que Rama Yade ne résidait pas à l'adresse fournie, celle de son association Agir pour Colombes. Elle ne disposerait en outre d'aucune propriété ni résidence lui permettant d'attester de son inscription au rôle de la taxe foncière ou d'habitation.

"Le maire me traque, il a peur de moi"

Rama Yade, proche du radical Jean-Louis Borloo, n'a pas tardé à réagir, dénonçant les "méthodes infectes" du Parti socialiste, qui "cherche par tous les moyens" à l'empêcher d'être élue en 2012 à Colombes. "Le maire me traque, il a peur de moi. Ma présence sur le terrain est quotidienne à Colombes", a-t-elle déclaré au Parisien.fr.

L'élue de l'opposition municipale a ajouté qu'elle avait "une association, une permanence" et qu'elle multipliait les réunions d'appartements et les cafés-débat. Et de prévenir : "Je vais fournir toutes les preuves et les pièces nécessaires."