Sarkozy, le FN, Copé : François Fillon "casse un peu de vaisselle"
L'ancien Premier ministre se pose en rival "de facto" de Nicolas Sarkozy, dans un entretien au JDD.
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Il est "libre". Dans le JDD, dimanche 6 octobre, François Fillon s'efforce de remettre les pendules à l'heure. L'ancien Premier ministre UMP veut se défaire de son image de "collaborateur" de Nicolas Sarkozy. "Evidemment, je vais casser un peu de vaisselle. Tout le monde m'a reproché une image lisse et des sondages à la Simone Veil ou à la Balladur. Eh bien, l'image ne colle pas à la réalité", affirme l'homme, concentré sur 2017. Et la première victime est l'ancien président de la République, à qui il n'a plus parlé depuis plusieurs mois.
Sarkozy "recevait mes amis pour me critiquer"
Les papiers du divorce sont signés. François Fillon n'a pas parlé à Nicolas Sarkozy depuis cinq mois, écrit le JDD. "J'ai été loyal. J'ai retenu mes critiques et mes remarques. Peut-être trop", raconte l'ancien Premier ministre, avant d'aborder la suite, après la défaite de 2012. "Pendant un an à chacune de nos rencontres, Nicolas me disait : 't'es le meilleur'. Et puis, à peine sorti, il recevait mes amis pour me critiquer. A un moment, on en a marre."
La guerre est déclarée. "Je ne peux pas assumer toutes les conséquences d'une candidature à la présidentielle et ne pas être en conflit avec Nicolas, compte tenu de son état d'esprit", ajoute-t-il. "Nous sommes de facto en compétition."
Une "maladresse" sur les duels PS/FN
S'il reconnaît une "maladresse" dans la formulation de sa recommandation à voter pour "le moins sectaire" en cas de duel entre un candidat socialiste et un frontiste, il souligne que son expression n'était "pas improvisée". "Derrière, il y a une idée. On ne peut pas se laisser enfermer dans une doctrine de parti peut-être confortable mais qui ne règle rien", fait-il valoir. "De toute façon, moi je ne veux plus de consigne. je suis libre", proclame-t-il. Libre et de moins en moins intransigeant avec le FN.
"Nos militants ne savent plus qui est le chef"
François Fillon n'épargne évidemment pas le patron de l'UMP, Jean-François Copé. "A part Sarko, il n'y a pas énormément d'alternative à droite", estime le député de Paris, pour qui "ce sont les sondages qui (les) départageront pour savoir qui est le mieux placé pour battre Hollande". Il se place ainsi sur un pied d'égalité avec le président du parti. Les adhérents sont "déboussolés". "Nos militants, qui aiment l'ordre, ne savent plus qui est le chef", déplore-t-il.
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