: Vidéo Interrogé sur ses chances de victoire, Hamon cite Sanders, Corbyn et Podemos... qui ont (presque) tous échoué
Au soir du premier tour, Manuel Valls a attaqué celui qui s'est classé premier du scrutin. Selon lui, si Benoît Hamon est candidat à la présidentielle, la défaite est "assurée" pour la gauche.
"Un choix très clair se présente désormais à nous et à vous mes chers compatriotes, le choix entre la défaite assurée et la victoire possible." L'attaque est signée Manuel Valls, qui s'est qualifié dimanche 22 janvier pour le second tour de la primaire de la gauche. Arrivé derrière Benoît Hamon, l'ancien Premier ministre a estimé que les électeurs auront "le choix entre des promesses irréalisables et infinançables et une gauche crédible qui assume les responsabilités du pays".
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Invité à répondre à ces attaques, Benoît Hamon a réagi sur France 2 : "C'est de la vieille politique (...) J'étais à 7% dans les sondages, 8% au départ, aujourd'hui, les Français m'ont placé en tête, en tout cas, ceux qui ont voté." Et l'ancien ministre de l'Education d'ajouter : "Tout le monde serait bien inspiré de voir que ce qu'il s'est passé avec la mobilisation des jeunes actifs autour de Bernie Sanders, de Jeremy Corbyn, de Podemos en Espagne."
Quand @GuillaumeDaret lui demande s'il peut gagner, @benoithamon se réclame de Sanders, Corbyn et Podemos... qui ont tous perdu
— JeanBaptiste Daoulas (@jbdaoulas) 22 janvier 2017
Des références étranges, comme le souligne un journaliste de L'Express. Bernie Sanders a essuyé un échec face à Hillary Clinton, lors de la primaire démocrate aux Etats-Unis. En Espagne, Podemos a perdu son pari, se classant troisième, derrière le PSOE et le Parti populaire, lors des législatives de juin 2016 et de décembre 2015.
Quant à Jeremy Corbyn, il a certes été largement réélu à la tête du Labour, le Parti travailliste britannique en septembre 2016, mais il est contesté au sein même de son camp depuis le Brexit. Certains travaillistes l'accusent de ne pas avoir défendu avec suffisamment d'ardeur la cause du maintien dans l'Union européenne. Et ils estiment qu'avec lui le parti n'a aucune chance de reconquérir un jour le pouvoir face aux Tories.
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