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Primaire de la gauche : le patron du PS rappelle à l'ordre Hamon et Valls, à quelques heures du dernier débat

Jean-Christophe Cambadélis a envoyé, mercredi, une lettre aux deux finalistes du scrutin, qui multiplient les attaques dans l'entre-deux tours.

franceinfo

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Publié le 25/01/2017 16:34 Mis à jour le 25/01/2017 21:06

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Jean-Christophe Cambadélis a appelé au calme, mercredi 25 janvier 2017, les deux finalistes de la primaire de la gauche. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

A quelques heures du dernier débat de la primaire de la gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste veut calmer le jeu. Jean-Christophe Cambadélis a envoyé une lettre à Benoît Hamon et Manuel Valls, mercredi 25 janvier. Dans ce courrier, il rappelle à l'ordre les deux finalistes qui multiplient les attaques dans l'entre-deux tours : "L'unité est notre bien", écrit-il.

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Retrouvez ma lettre envoyée ce jour aux deux candidats à @lesprimaires : @manuelvalls et @benoithamon
➡️https://t.co/qVnVkyd1Wy pic.twitter.com/9kD3cFOnMY
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 25 janvier 2017

"Je n'ignore rien de ce qui se dit sur les réseaux sociaux au sujet de Manuel ou ce qui fut dit, ici ou là, pour Benoît. Mais je veux retenir votre double attitude qui, si elle est ferme sur les idées, n'oublie pas qu'il y aura un lendemain (...). Voilà pourquoi après avoir été officiellement saisi, je voulais vous présenter des mots d'apaisement", a écrit le patron du PS.

Vives tensions entre les deux finalistes

Mardi 24 janvier, le ton est monté d'un cran entre les deux candidats. C'est Manuel Valls qui a ouvert le feu en affirmant qu'"il y a des ambiguïtés, des risques d'accommodement" avec l'islamisme radical de la part de Benoît Hamon. Malek Boutih a enfoncé le clou en assurant que Benoît Hamon serait, selon lui, "en résonance avec une frange islamo-gauchiste".

Ces critiques ont déclenché l'ire de Benoît Hamon. "On me fait le procès de quoi ? D'être élu de banlieue, d'être confronté à la réalité de ce communautarisme que je combats, autrement que par des mots", a-t-il dénoncé. Mardi soir, le directeur de campagne du vainqueur du premier tour a envoyé une lettre à Jean-Christophe Cambadélis pour lui demander de "faire respecter la charte éthique de la primaire à gauche". C'est désormais chose faite. Reste à observer si les candidats respecteront cet appel au calme lors du débat de mercredi 25 janvier sur France 2.