Réforme du master : vers une sélection qui ne dit pas son nom
La ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur, Thierry Mandon, ont assuré ensemble mardi 20 septembre la présentation de la rentrée universitaire 2016.
45 000 étudiants supplémentaires, dont plus de 30 000 pour les seules universités. Les facs ne sont pas loin de l'engorgement en cette rentrée 2016. C'est dans ce contexte que la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et le secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur, Thierry Mandon, ont fait le point mardi 20 septembre sur la réforme du master discutée en ce moment entre le gouvernement, les universités et les syndicats étudiants.
Ni examen ni concours d'entrée, mais un "recrutement"
La réforme doit entrer en vigueur à la rentrée 2017. L'idée est d'imposer aux étudiants la formulation de vœux pour leur entrée en master, qui correspond à leur quatrième année d'université. Dans le cas où leur premier vœu n'est pas satisfait, un autre master leur sera proposé.
Si Thierry Mandon parle clairement de "sélection" dans une interview accordée au journal Le Parisien mardi 20 septembre, la ministre de l'Éducation préfère de son côté parler de "recrutement" : "Je ne veux pas (...) qu'on retombe dans les débats stériles, ce n'est pas le sujet, a souligné Najat Vallaud-Belkacem. Ce que nous sommes en train de faire est beaucoup plus exigeant et ambitieux".
Un droit de porsuite d'études pour tous les étudiants de licence
La ministre a précisé que le "recrutement" en master ne se ferait pas par le biais d'un examen ou d'un concours d'entrée, mais sur des critères à définir : il s'agit selon elle "de pouvoir recruter les élèves les plus motivés, qui ont le niveau pédagogique le plus élevé".
En réalité, le gouvernement est engagé dans un véritable numéro d'équilibriste. Le texte qu'il prépare doit permettre aux universités de faire un tri à l'entrée du master tout en créant un droit de poursuite d'études qui s'appliquerait à tous les étudiants de licence. Le décret ou projet de loi sera pris en novembre. Le but est également d'éviter que les universités ne se retrouvent devant la justice pour avoir sélectionné illégalement les étudiants.
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