Le PS présente son budget alternatif et veut notamment récolter 26,9 milliards d'euros en taxant les grandes fortunes

Alors que les universités d'été du Parti socialiste s'achèvent à Blois samedi, un budget alternatif a été proposé. Le PS convoite Matignon à l'approche de la probable chute du gouvernement Bayrou, lors du vote de confiance du 8 septembre.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
  (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)
  (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

Le Parti socialiste, qui s'est dit "volontaire" pour prendre la relève de François Bayrou et gouverner la France, a présenté ses propositions budgétaires alternatives au budget 2026 du gouvernement, un document consulté par franceinfo ce samedi. Le PS vise notamment "26,9 milliards d’euros de recettes" en taxant les grandes fortunes et les grandes entreprises.

Pour atteindre ces 26,9 milliards de recettes, les socialistes souhaitent appliquer :

  • La taxe “Zucman” de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros (15 milliards d'euros)
  • La refonte de la fiscalité sur les dividendes et les plus-values (3,8 milliards d'euros)
  • La lutte contre la fraude fiscale et sociale (3,2 milliards d'euros)
  • La reconfiguration des exonérations de cotisations sociales pour les entreprises (2,9 milliards d'euros)
  • Le prélèvement social de 1% sur les très grandes successions (1 milliard d'euros)
  • Une contribution de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft (0,8 milliard d'euros)
  • Une taxe sur la malbouffe (0,2 milliard d'euros)

En ce qui concerne les économies, les socialistes comptent réduire les aides aux grandes entreprises (réforme du crédit d'impôt recherche, suppression de niches fiscales), "optimiser" le fonctionnement de l'État notamment en supprimant des prestations de cabinets de conseil, encadrer le cumul emploi-retraite, ou encore mieux réguler le système de santé (prix du médicament, réduction de l'intérim).

Le budget 2026 alternatif du PS prévoit aussi "l'impérative suspension immédiate de la réforme des retraites" et une hausse du salaire net jusqu'à 1 920 euros net par mois, via la baisse de la contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du travail.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.