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Présidence de l'UMP : un référendum des militants avant un hypothétique nouveau vote

Jean-François Copé, le président en exercice, et François Fillon, qui a longtemps contesté le résultat sorti des urnes, sont tombés d'accord. Ils demanderont aux militants en juin s'ils veulent, ou non, revoter en septembre pour la présidence du parti. Comme on sait que ces derniers sont opposés à une nouvelle guerre des chefs, il ne devrait pas y avoir de nouveau vote...

Guillaume Gaven

Radio France

Publié le 27/05/2013 17:45 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

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Finie, la guerre des chefs à l'UMP ? Jean-François Copé et François Fillon semblent en tout cas vouloir jouer l'apaisement. Dans leur bataille pour la présidence du parti, ils sont tombés d'accord pour laisser le dernier mot... aux militants. Un bel esprit d'ouverture, du moins en façade.

Toute la question était de savoir si les militants de l'UMP devraient à nouveau voter, en septembre, pour élire le président du parti - le précédent scrutin s'était soldé par quatre semaines de guerres intestines. Mais au fil des réunion publiques tenues par le président élu (et contesté), Jean-François Copé, de nombreux militants ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas d'un nouveau vote.

Car de nouvelles échéances électorales approchent - municipales et européennes sont prévues au printemps prochain - et l'UMP veut se présenter en rangs serrés.

Bref, du coup, quoi de mieux que laisser le dernier mot aux militants... surtout s'il n'y a aucun suspense ? Copé et Fillon ont donc décidé, ce lundi soir, de consulter les militants "dans la dernière semaine de juin", pour savoir s'ils veulent d'un nouveau vote en septembre. Un vote avant le vote, en quelque sorte.

Et comme tout ça est très sérieux, une "haute autorité" sera constituée, pour veiller au bon déroulement du scrutin. Elle sera présidée, assure-t-on, par une personnalité extérieure au mouvement.