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Pierre Moscovici veut rassurer les chefs d'entreprise sur la fiscalité

Le gouvernement peaufine en ce moment sa réforme fiscale. Le principe général est connu mais il reste plusieurs détails à régler. Il faut à la fois réduire les déficits sans braquer les entreprises et réduire – encore plus – la croissance déjà moribonde.

Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Charles Platiau Reuters)
  (Charles Platiau Reuters)

Une
déclaration qui a rassuré les chefs d'entreprise. Invité de l'Université d'été
du Medef, le ministre de l'Économie Pierre Moscovici, leur a assuré que les
biens professionnels ne seraient pas inclus dans l'impôt de solidarité sur la
fortune. Une réponse, presque la seule, aux interrogations concernant la future
réforme fiscale promise par François Hollande. Pour le moment, ministres et
conseillers le rappellent en chœur, les arbitrages ne sont pas rendus.

D'ici
15 jours, Matignon et l'Élysée devront trancher. Sur l'ISF mais aussi sur la "contribution
patriotique" de 75% pour les hauts revenus. La taxation des revenus du
capital devrait être alignée sur celles des revenus du travail. Des mesures qui
inquiètent le patronat. Il redoute un nouveau coup porté à la compétitivité de
la France. Il craint aussi une fuite des capitaux et des talents à l'étranger.

Un
autre volet de la réforme fiscale à venir n'est pas encore clairement défini.
Celui du calendrier de la mesure visant à moduler l'impôt sur les sociétés en
fonction de la taille des entreprises. Cette réforme vise à donner un coup de
pouce aux plus petites entreprises. Si certains à Bercy plaident pour une mise
en place rapide de cette réforme, d'autres veulent intégrer cette mesure dans
le "paquet compétitivité" prévu pour l'année prochaine.

 

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