Présidentielle : "On est dans une course de vitesse pour arriver" aux 500 parrainages affirme Philippe Poutou
Le candidat du NPA à la présidentielle a aussi fustigé la candidature de Christiane Taubira. L'ex garde des Sceaux "ne peut pas protéger la gauche" selon lui.
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"On est dans une course de vitesse pour y arriver", raconte Philippe Poutou invité de France Inter ce dimanche 30 janvier, candidat à l'élection présidentielle pour le NPA (Nouveau Parti anticapitaliste). Il concède au sujet de sa candidature que "ce n'était pas prévu comme ça" mais il explique "qu'il valait mieux que ce soit un visage déjà connu".
Pour la question des parrainages, il ne cache pas son inquiétude : "on est à 250 promesses il faut absolument atteindre les 500". La clôture des parrainages est prévue le 4 mars. "On est dans une course de vitesse pour y arriver, dit-il. Il faut absolument qu'on soit présents dans la phase finale".
L'union à gauche, "oui mais où et avec qui ?"
"Ce qui peut changer radicalement la société ce sont les luttes sociales" juge Philippe Poutou. Selon lui, "la gauche est de gauche pendant les campagnes électorales et elle est de droite quand elle arrive au pouvoir." La candidature du NPA est celle de "militants" assure-t-il. "On veut faire exister des idées de révolte contre ce système."
Il est également revenu sur la Primaire populaire, dont les résultats seront connus ce dimanche 30 janvier en fin de journée. Philippe Poutou n'a pas été retenu dans la liste des candidats. "On n'a pas demandé à y participer" dit-il. S'il applaudit l'idée de rassembler la gauche, "il faut savoir de quelle gauche on discute. L'unité oui mais où et avec qui ?, s'interroge-t-il. La primaire ne pose pas tous ces problèmes, il n'y a pas de débats."
Il critique également vivement Christiane Taubira, considérée comme favorite dans cette Primaire populaire : "Taubira ne peut pas protéger la gauche", l'accusant d'avoir été "avec Macron, Valls" et d'avoir "soutenu la loi travail". Selon lui, "il y a tout et n'importe quoi à gauche", "le PS ce n'est plus la gauche". Il milite pour "une gauche beaucoup plus combative".
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