Meurtre dans une mosquée du Gard : une minute de silence sera finalement observée à l'Assemblée nationale

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet annonce qu'il y aura une minute de silence à l'Assemblée nationale, en hommage à Aboubakar Cissé, tué dans une mosquée du Gard.

Article rédigé par franceinfo
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La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le 9 avril 2025. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, le 9 avril 2025. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Il y aura bien une minute de silence dans l'hémicycle, mardi 29 avril après-midi, après le meurtre d'Aboubakar Cissé, tué de plusieurs coups de couteau vendredi dans la mosquée de La Grand-Combe, annonce la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur X. Le Nouveau front populaire en avait fait la demande, mardi matin, en conférence des présidents. Demande refusée dans un premier temps. Yaël Braun-Pivet rappelait qu'il n'y avait plus de minutes de silence "pour des cas individuels", selon une règle adoptée fin janvier en conférence des présidents, avait fait savoir son entourage au service politique de franceinfo.

Finalement, la présidente de l'Assemblée nationale annonce, sur X, en début d'après-midi, avoir "décidé que soit observée une minute de silence en hommage à Aboubakar Cissé, dont le lâche assassinat dans une mosquée du Gard a bouleversé le pays". Selon Yaël Braun-Pivet, "aucun consensus n’était apparu ce matin en conférence des présidents". Elle explique avoir échangé, par la suite, "avec certains présidents de groupes". "Face à l’émotion légitime et compte tenu de l’ignoble instrumentalisation faite par certains de sa mort, j’ai souhaité que nous puissions saluer tout à l’heure sa mémoire. Sobrement et dignement", poursuit-elle.

Sur X également, Mathilde Panot explique que "la minute de silence en hommage à Aboubakar Cissé aura bien lieu malgré le premier refus de la Présidente de l’Assemblée et de Le Pen". "Nous n’avons rien lâché. C’est notre honneur que la représentation nationale n’accepte pas de banaliser un crime islamophobe aussi grave. Il en va des principes de notre République !" souligne la cheffe de file des députés insoumis.

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