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Recherche d'un nouveau Premier ministre : "Peu de gens de gauche ont envie d'être la béquille d'Emmanuel Macron", estime Éric Coquerel

Le député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale réagit à la rencontre lundi matin entre Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre de François Hollande, et Emmanuel Macron.

franceinfo

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Publié le 02/09/2024 11:41

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Étic Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, le 18 juillet 2024, lors de l'installation de la nouvelle législature. (PIERRICK DELOBELLE / MAXPPP)

"Il y a peu de gens de gauche qui ont envie d'être la béquille d'Emmanuel Macron", estime sur franceinfo Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale. Bernard Cazeneuve, l'ex-Premier ministre de François Hollande, a été reçu lundi 2 septembre par Emmanuel Macron à l'Élysée, dans le cadre de nouvelles consultations pour trouver un Premier ministre.

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"Toute personnalité issue de la gauche qui serait appelée par Monsieur Macron le serait pour appliquer une politique de droite", affirme l'insoumis. Si le président "pense à Monsieur Cazeneuve, c'est non seulement pour appliquer sa politique de droite, mais aussi pour disloquer le Nouveau Front populaire", analyse le leader LFI, qui veut "tout faire pour éviter ça".

Cependant, il "doute fortement" de la nomination de Bernard Cazeneuve, et de sa capacité à "débaucher des députés de gauche", car "il y a peu de gens de gauche qui ont envie d'être la béquille d'Emmanuel Macron", lance le député de Seine-Saint-Denis.

Il affirme, en tant que président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale, que "le budget est prêt" et qu'il doit "recevoir les détails des économies demandées aux ministères", préparé par Thomas Cazenave, le ministre démissionnaire aux Comptes publics. Il confirme n'avoir pas reçu d'informations concernant une volonté de décaler l'examen de ce budget 2025, un budget voulu par Emmanuel Macron et "qui est celui de sa politique d'offre, de compétitivité et de cadeaux aux plus riches", lance l'insoumis, qui promet "une bataille" dans sa commission pour "transformer ce budget et le battre".