"C'est d'une brutalité sans nom d'apprendre qu'on perd son 'taf' en direct à la télévision", dénonce la représentante CGT des attachés parlementaires
"On est face à un plan de licenciement économique massif", dénonce la syndicaliste après la dissolution surprise dimanche de l'Assemblée nationale. Elle réclame "un maintien de salaire jusqu'en septembre".
"C'est d'une brutalité sans nom" d'apprendre "qu'on perd son 'taf' en direct à la télévision", a dénoncé mardi 11 juin sur franceinfo, Manon Amirshahi, secrétaire générale de la CGT pour les collaborateurs parlementaires. Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, 2 000 attachés parlementaires se retrouvent sur le carreau.
"On est face à un plan de licenciement économique massif", dénonce la syndicaliste et cela aura "des conséquences financières catastrophiques sur des centaines et des centaines de salariés qui vont se retrouver au chômage du jour au lendemain". La permanence syndicale de la CGT "croule sous les appels depuis 24 heures" d'attachés parlementaires inquiets pour leur avenir, dit-elle. L'Assemblée nationale n'est pas l'employeuse des collaborateurs. "Elle s'y refuse, nos patrons sont les parlementaires directement", explique la syndicaliste. Ils sont liés par "des contrats de droit privé" qui peuvent s'arrêter à tout moment.
Ni convention collective, ni grille de salaires
Les attachés parlementaires ont dix jours pour faire leurs cartons. Les lettres de licenciement devraient être envoyées à partir du 17 ou du 18 juin, précise-t-elle. "Qui dit situation extraordinaire, dit mesure extraordinaire", selon elle. "On demande un maintien de salaire jusqu'en septembre". Manon Amirshahi aimerait que l'Assemblée nationale prenne exemple sur le Parlement européen. Ce dernier a mis en place "un temps de transition" permettant aux collaborateurs parlementaires de rester "en poste jusqu'à ce que les nouveaux arrivent".
Pour alerter l'opinion sur la précarité du métier, les attachés parlementaires de l'Assemblée nationale s'étaient mis en grève le 7 novembre dernier. Depuis, leur situation n'a pas beaucoup changé. "C'est un métier peu reconnu, mais qui est essentiel au fonctionnement de la vie démocratique. Aujourd'hui, on n'a pas de statut, on n'a pas de convention collective, on n'a pas de grille de salaires", déplore-t-elle.
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