Cese : à quoi sert le Conseil économique, social et environnemental, dans le viseur d'un rapport parlementaire ?
Faut-il supprimer le Cese ? Le Conseil économique, social et environnemental est épinglé par un rapport parlementaire qui dénonce le "faible investissement" de ses 175 conseillers. L'organisme contre-attaque dans une tribune, défendant sa culture du compromis.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
C'est un acronyme qui ne vous dit manifestement pas grand-chose : le Cese, c'est le Conseil économique, social et environnemental. "C'est une sorte d'intermédiaire entre les citoyens, la société civile et les décideurs politiques", nous explique un riverain. Bonne réponse.
Ses 175 conseillers sont syndicalistes, associatifs ou chefs d'entreprise et ils rendent des avis consultatifs. Mais pour certains, cette troisième chambre de la République coûterait trop cher et ne ferait pas grand-chose. C'est l'avis de Daniel Labaronne. Selon un rapport de ce député macroniste d'Indre-et-Loire, les membres du Cese travailleraient à peine quatre jours par mois pour une indemnité moyenne de 2 500 euros et des travaux pas très utiles."On ne sait pas précisément ce qu'ils font. Si le Cese est représentatif de la société civile, eh bien, le Cese doit être exemplaire. Ce n'est pas une option, l'exemplarité", estime l'élu EPR.
Le Cese se défend
Nous sommes allés au Cese pour rencontrer ces fameux conseillers, et certains sont très remontés, comme Jean-Louis Joseph. Il tient à nous présenter son dernier rapport sur la question de l'alimentation : 300 pages et des propositions concrètes qui lui auraient pris des dizaines de jours de travail, en plus de son emploi d'agriculteur. "J'espère que le député en question, dont je ne connais même pas le nom, va le lire. Voilà. Et puis je veux bien le rencontrer. Parce que déjà, le Sénat a adopté plusieurs recommandations", réagit-il.
Pour le président du Cese, Thierry Beaudet, ce rapport est caricatural. L'institution a même baissé son budget de 23 %. "Nous avons resserré notre budget qui s'établit aujourd'hui à 34 millions d'euros. Nous sommes la seule institution de ce pays à avoir suivi cette trajectoire budgétaire", souligne-t-il. Il rappelle aussi que le Cese a organisé les conventions citoyennes sur le climat ou sur la fin de vie. En octobre dernier, des députés de droite ont malgré tout proposé de supprimer l'institution, pourtant créée par Jacques Chirac.
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